Stan Dewulf : « Il me manquait la victoire »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

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Il ne lui manquait qu'un bouquet, avant le départ des Boucles de l'Aulne, pour réussir son année. Stan Dewulf a posé la cerise sur le gâteau de sa saison en s'imposant en solitaire à l'arrivée de la dernière manche de la Coupe de France.

Après un début de saison difficile qui, selon lui, lui a coûté une sélection dans l'équipe de Belgique pour le Championnat du Monde, le coureur d'AG2R Citroën a retrouvé l'engrenage de la grande forme. Fin juillet, il termine 2e du Tour de Wallonie (2.Pro). Mais les trois semaines du Tour d'Espagne vont l'aider à passer la vitesse supérieure. "J'étais pas mal à la Vuelta mais ce n'était pas l'idéal pour un coureur de Classiques. À la sortie, je marchais bien", rappelle-t-il à DirectVelo. Le Championnat d'Europe le voit faire la course (11e) malgré un profil éloigné de ses qualités. Avant les Boucles de l'Aulne, il s'est encore distingué sur Paris-Tours (1.Pro), échappé avec Franck Bonnamour jusque dans le dernier kilomètre. "J'étais fatigué, j'avais couru Paris-Roubaix puis après un jour de repos, Binche-Chimay-Binche. Je n'avais pas récupéré à 100% à Paris-Tours".

« LE BON MOMENT POUR ESSAYER »

Depuis le Tour d'Espagne, le coureur de 23 ans fait "toujours 100% pour faire la course et gagner, ça réussit aujourd'hui (dimanche)". Dès le premier tour, il se retrouve dans un groupe de 17 coureurs d'abord, enrichi ensuite par un contre. Le peloton ne le reverra plus. Pourtant, "le départ était bien costaud. Je n'étais pas avec le premier groupe au début mais au bout de dix kilomètres, je me suis retrouvé dans le bon coup, raconte-t-il. On était nombreux, c'était difficile de s'entendre". Alors il ressort à environ 110 km de l'arrivée en compagnie de Pierre-Luc Périchon (Cofidis), Simon Guglielmi (Groupama-FDJ) et Valentin Ferron (TotalEnergies). "À quatre, ce n'était pas beaucoup mais derrière, je savais que ça ne s'entendait pas très bien".

Mais dans le dernier tour, les échappés ne peuvent empêcher le retour d'un groupe de contre où figurent notamment  Valentin Madouas et Mathieu Burgaudeau. C'est aussi le moment choisi par le 5e de Binche-Chimay-Binche pour porter son attaque décisive. "Je suis sorti à 6 kilomètres de l'arrivée. Je me sentais vraiment fort. Après la jonction, je me disais que ceux qui venaient de rentrer devaient être un peu pendus. C'était le bon moment pour essayer. Je voulais être le premier à attaquer". Stan Dewulf a mis dans le mille dans une course qui convenait à ses qualités. "J'aime les courses dures, je me retrouve avec les plus forts même si je ne gagne pas toujours". Il peut partir en vacances apaisé avant de penser à la saison prochaine.

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