Margot Marasco : « J'espère qu'il fera moche »
Margot Marasco a quitté Besançon avec le sourire. “Ça s'est super bien passé”, appréciait-elle dimanche midi auprès de DirectVelo après avoir pris la 3e place du cyclo-cross international Juniors disputé sur le circuit de la Malcombe (voir classement). Et ce même si elles n’étaient que douze filles au départ. “Il y avait une liste des engagées quand même intéressante. Je n'avais pas de pression mais il y avait quand même un bon niveau et une belle course à faire”.
La sociétaire de Canner 3 Frontières VTT a chuté dès le départ et s’est retrouvée en dernière position. “C’est un peu dommage de ne pas avoir été au contact des premières dès le début. J’aurais pu faire mieux”, regrette-t-elle. Mais la suite s’est donc bien mieux passée. “Je me sentais vraiment bien”. Les conditions, compliquées, l’ont ravie. “Quand il y a de la boue et que ça glisse, ce sont mes conditions préférées. J'ai adoré, c'est vraiment le type de parcours que j'aime bien. Avec les dévers, les buttes et les lignes droites, j'ai beaucoup apprécié”, indique la Junior 1ère année accompagnée par la formation UCI Sebmotobikes CX, managée par son père.
« UN GROS NIVEAU »
Margot Marasco pense pouvoir passer un palier ces prochaines semaines. “Je suis en préparation pour le Championnat de France qui est mon objectif de la saison. Je m'entraîne beaucoup pour ça et là je commence à me sentir vraiment bien sur les courses”. La Lorraine se rendra à Liévin en pensant au podium. “Mais il y a un gros niveau, notamment Electa (Gallezot, vainqueur à Besançon, NDLR), Lilou (Fabrègue) ou Julie (Bego), observe la 4e du Championnat de France Cadets en 2020. Je donnerai tout et on verra bien en janvier”.
Avant la course au maillot tricolore, elle retrouvera ses adversaires dans moins de deux semaines à Troyes, en Coupe de France. “C'est un circuit que j'aime beaucoup. Les dévers sont intéressants pour faire des différences, et j'espère qu'il fera moche ! Ce sont mes conditions favorites”. En novembre, elle avait manqué les manches de Bagnoles-de-l’Orne en raison de sa sélection à la Coupe du Monde de Tabor. “J’étais un peu déçue après Tabor car j’ai fini loin (26e, NDLR). C'était quand même une super expérience parce que c'était avec l'équipe de France. Depuis, j’ai repris vraiment confiance en moi, surtout après Besançon où j'étais vraiment bien”.