Timothé Gabriel : « Il ne faut jamais être déçu »

Crédit photo Hervé Dancerelle / DirectVelo

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Timothé Gabriel termine cette saison de Coupe de France en beauté. Déjà 6e à Pierric (Loire-Atlantique) puis à Bagnoles-de-l’Orne (Orne) plus tôt dans l’automne, l’Ardennais a pris place dans le Top 5, dimanche, à Troyes, dans l’Aube, dans la catégorie Espoirs (voir classement). “J'ai pris un bon départ. J’ai dû virer en dixième ou douzième position dans le premier virage. Ensuite, je suis remonté petit à petit jusqu'à la cinquième place”, se félicite celui qui a alors connu un petit coup de mou et qui est donc retombé aux alentours de la dixième place, une nouvelle fois. “Je me suis retrouvé dans un groupe de cinq/six coureurs en fin de course. J'ai réussi à doubler tout le groupe. Je les ai lâchés un par un et on est arrivés au sprint avec Clément Horny pour la quatrième place”.

Ce résultat fait beaucoup de bien au coureur de 19 ans, lui qui avait connu bien des malheurs la veille avec les Élites, sur l’avant-dernière manche. À trois tours de l'arrivée, j'ai cassé ma chaîne et mon dérailleur en bas de la passerelle. Du coup, j'ai dû courir jusqu'au poste de dépannage. Je n'ai pas baissé les bras vu que j'étais 5e au classement général de la Coupe de France. Ça m'a quand même fait descendre en dixième position du classement général. Je pense qu'au moment où j’ai changé de vélo, j’étais aux alentours de la centième place…”. Sur la ligne d’arrivée, il s’est contenté de la 68e place, à des années lumières de son objectif. “C'est une belle remontée. Il ne faut jamais être déçu, mais j'aurais préféré garder ma cinquième place au général”.

PLUSIEURS RENDEZ-VOUS INTERNATIONAUX DANS LE VISEUR

Cette seconde manche du week-end lui a donc permis d’évoluer à son véritable niveau. “C'était plus à mon avantage. Je préfère quand c'est boueux, technique. Hier (samedi), il ne fallait pas rouler dans les trajectoires parce que ça collait”, expliquait-il pour DirectVelo juste après l’arrivée. “C'était un peu une course sur route. Aujourd'hui, c'était différent. Tout le monde arrive quasiment un par un ou deux par deux. J'ai préféré la course d'aujourd'hui (dimanche)”

Clairement en forme, le sociétaire du VC Schwenheim - qui travaille avec Ludovic Dubau - compte maintenir ce niveau physique jusqu’au prochain Championnat de France, début janvier. D’ici-là, il sera samedi à la manche de Coupe du Monde de Rucphen (Pays-Bas), au milieu des Élites. Même s'il sera absent à Namur et à Termonde - où il est remplaçant -, viendront ensuite d’autres rendez-vous internationaux. “Je vais essayer d'être pris à Zolder en Superprestige. Je ferai aussi le cyclo-cross de Baal, le 1er janvier. Et j'ai postulé pour la manche de Coupe du Monde Élites à Hulst, le 2 janvier”. Avant, donc, le grand rendez-vous de Liévin. 

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