Benjamin Giraud va piger en Afrique et à Marseille
Après avoir passé plus d’une décennie à Delko, d’abord en tant que coureur - sous le nom du VC La Pomme Marseille lorsque l’équipe est passée au niveau Continental en 2011 - puis en tant que directeur sportif une fois sa carrière d’athlète terminée en 2017, Benjamin Giraud s’est retrouvé sans emploi à la suite de l’arrêt de la ProTeam provençale, laquelle a mis la clé sous la porte.
SUR LE TOUR DU RWANDA
Le Marseillais de 35 ans n’a pas retrouvé de place dans une formation professionnelle française, mais il va tout de même piger sur quelques courses l'an prochain, via deux projets. Le premier du côté de l’Afrique du Sud, auprès de l’équipe Continentale ProTouch. Du 20 au 27 février 2022, il sera ainsi directeur sportif de la structure sur les routes du Tour du Rwanda (2.1). L’ancien coureur attend de voir comment se déroulera cette première expérience avant de se projeter plus loin dans cette aventure qui pourrait, dans l’idéal, se poursuivre sur d’autres épreuves.
Dans le même temps, Benjamin Giraud va également donner un coup de main aux Juniors du VC La Pomme Marseille. Pour rappel, le club phocéen n’aura plus d’équipe Élites en 2022 et a décidé de tout miser sur ses jeunes talents, notamment via le développement de son équipe Juniors. Benjamin Giraud les accompagnera donc sur différents événements. Ces derniers jours, il a d’ailleurs d’ores-et-déjà accompagné les jeunes du club en roulant avec eux - notre photo -.
APPRENTISSAGE ACCÉLÉRÉ
À terme, l’objectif principal de Benjamin Giraud sera de rapidement retrouver un poste de directeur sportif dans une équipe professionnelle, après une expérience chez Delko qui aura forcément marqué sa vie. “C’était une expérience unique. J’ai vécu des moments fabuleux avec cette équipe. J’ai rencontré des gens formidables. J’ai passé plus de dix ans dans cette structure. Quand tu as 35 ans, c’est presque un tiers de ta vie…”, déclare-t-il pour DirectVelo.
En espérant, donc, recevoir prochainement une nouvelle opportunité, lui qui a tant œuvré pour maintenir le navire Delko à flot en fin de saison 2021 malgré une très grosse tempête. “C’était un apprentissage accéléré. Sans m’envoyer de fleurs, je pense que j’ai bien géré car je me suis retrouvé tout seul du jour au lendemain, sans autre directeur sportif, avec plein de choses que l’on ne réalise pas de l’extérieur, mais ça fait vite beaucoup. Le système de géolocalisation ADAMS, le calendrier, les plateformes d’inscriptions… C’était un boulot quotidien en plus de celui de directeur sportif. Mais je trouve que je m’en suis bien sorti et que l’équipe est restée compétitive jusqu’au bout. J’espère que ça va m’aider pour retrouver quelque chose. J’espère que quelqu’un s’en rendra compte”.