Il a manqué une bonne vingtaine de secondes à Amandine Fouquenet pour atteindre son objectif (voir classement). À Flamanville, la Bretonne visait une place dans le Top 10 de la manche de Coupe du Monde Élites Femmes mais elle n’a pas pris le départ escompté. “Les écarts se sont faits directement, rapporte-t-elle à DirectVelo. Je ne pense pas avoir eu mes meilleures sensations mais c’est comme ça… Sur la fin de course, je suis tombée dans un virage. Alicia (Franck) est tombée sur moi, aussi, et ça a cassé un bout de ma chaussure. Je n’avais plus de serrage mais ce n’est pas une excuse, c’est juste embêtant”.

En revanche, elle quitte la Normandie avec une bonne 3e place chez les Espoirs. “Je suis vraiment contente de faire un podium à l’international, plus encore ici, en France. C’est dommage qu’il y a ait eu une jauge pour les spectateurs mais malgré ça, il y avait beaucoup de bruit sur le circuit et ça fait vraiment plaisir !”. Même si elle a dû courir sans le maillot bleu-blanc-rouge, perdu le week-end précédent à Liévin au profit de Line Burquier, elle a été très soutenue ce dimanche. “J’aurais préféré un autre maillot mais porter celui de l’équipe de France est un honneur”.

« JE NE VAIS PAS CRACHER SUR UNE 11E PLACE EN COUPE DU MONDE »

Et même si elle a déjà fait mieux - 10e à Overijse -,  elle se dit au final "contente" de sa 11e place du jour. “Ma place à Overijse avait un peu plus de valeur, d’autant qu’il y avait plus de filles au départ, mais je ne vais pas cracher sur une 11e place en Coupe du Monde non plus. De toute façon, le niveau était quand même vraiment élevé ici et on voit que les meilleures Espoirs sont à un très haut niveau”.

Amandine Fouquenet estime “être beaucoup plus régulière” cette saison. “Mon niveau est toujours à peu près le même”, apprécie la lauréate de la Coupe de France. Il lui reste encore deux beaux rendez-vous, Hoogerheide puis Fayetteville. “Le Mondial est dans un coin de ma tête mais on ne va pas tirer de plan sur la comète, il reste encore la manche de Coupe du Monde à Hoogerheide d’ici-là”, conclut-elle, prudente.