Arne Marit : « Je veux toujours être dans le Top 5 »

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

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Arne Marit n’a pas trouvé chaussure à son pied lors de l’Étoile de Bessèges la semaine dernière. “Je n’ai pas vraiment trouvé un parcours à ma convenance. C’était assez difficile. En plus, je ne suis pas assez frais en ce début de saison. Je me suis beaucoup entraîné. On a eu un stage de deux semaines. Après, j’ai continué à me préparer à la maison. J’ai juste eu deux jours de repos avant La Marseillaise et Bessèges. Ce n’était pas idéal. Mais pour les courses suivantes, ce sera bon“, promet au micro de DirectVelo le sociétaire de Sport-Vlaanderen Baloise.

Le sprinteur belge de 23 ans pense déjà aux prochains rendez-vous en Espagne. “À la Clasica Almeria, ce sera normalement un sprint. Au Tour d’Andalousie, il devrait y avoir un ou deux sprints“. Et il a de l’ambition. “Dans un emballage final, je veux toujours être dans le Top 5“, lance le vainqueur du Grand Prix du Morbihan (lire ici) qui a acquis un nouveau statut après ce succès. “On me fait plus confiance dans l’équipe".

« NORMALEMENT, ON NE SERA JAMAIS ENSEMBLE »

Le lauréat du Challenge DirectVelo Belgique en 2019 sera ensuite présent à l’ouverture de la saison en Belgique. “Je vais faire de grosses courses comme l’Omloop Het Nieuwsblad, Gand-Wevelgem et le Tour des Flandres. Sur des épreuves comme la Nokere-Koerse et le Grand Prix Jean-Pierre Monseré, je vais vraiment avoir ma chance“. La répartition des rôles sera correctement effectuée au sein de la ProTeam. “Il y a aussi Sasha Weemaes qui va super vite. Normalement, on ne sera jamais ensemble“.

Contrairement à 2021, Arne Marit aura donc cette fois-ci pu prendre part à quelques épreuves à l’étranger avant le début des hostilités dans son pays. “Normalement, ça ira mieux. J’ai vraiment besoin de courses pour trouver le bon rythme. C’est pour ça que j’avais bien marché en fin de saison car j’en avais enchaîné beaucoup“. Lors de ses entraînements, il a plus travaillé l’endurance que sa pointe de vitesse. “Le sprint est naturel chez moi. Je n’ai pas vraiment besoin de beaucoup le préparer. J’ai réalisé des sorties de cinq-six heures avec des blocs à haute intensité de 10 à 20 minutes. C’est important car il y a souvent quelques difficultés avant un sprint. Le but est d’y arriver le plus frais possible“.

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