Mathias Sanlaville : « Ça reste quelque chose »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Mathias Sanlaville va disputer en cette fin de semaine sa première course par étapes chez les Élites. “C’est un week-end où je vais prendre de l’expérience, apprécie-t-il au micro de DirectVelo avant le grand départ du Tour du Loiret. On verra si c’est possible de faire quelque chose sur une étape. Ce vendredi, il y a des petites bosses d’un kilomètre, ça va être usant. Samedi, c’est tout plat. Puis il y aura le chrono et un critos pour finir”.

PUNCHEUR-SPRINTEUR

Le parcours correspond à ses caractéristiques. Le coureur d’AG2R Citroen U23 Team se définit comme un puncheur-sprinteur. “Je ne suis pas dans les coureurs les plus rapides mais j’aime bien les sprints en petit comité”. Il entretient sa pointe de vitesse à l’entraînement sans tout miser dessus. “Je ne me ferme pas de porte, je ne suis pas un pur sprinteur”.

L’Espoir 1ère année est plutôt satisfait de ses débuts chez les Amateurs. “Pour le moment, je trouve que ce n'est pas trop mal. J’ai pas mal couru en 2e catégorie. Nous avons tourné autour en 2 et il y avait la déception de ne pas conclure”. Mais le 1er mai dernier, il s’est imposé au Grand Prix de La Motte-Servolex (Savoie), tout près du lieu où il réside avec ses coéquipiers depuis l’automne dernier. “Cette victoire a « refait» le moral. Même si ce n’est qu’une 2, ça reste quelque chose de lever les bras. On a bien géré la fin avec l’équipe. Ils m’ont mis dans un fauteuil pour le sprint. J’ai été lancé comme il fallait”.

LE GP DE COURS-LA-VILLE EN TÊTE

Il fait partie des six Juniors sortants à avoir rejoint le CCF pendant l’intersaison. Une évidence pour le Champion Auvergne-Rhône-Alpes Junior 2021. “C’est une des meilleures équipes de N1, qui a gagné la Coupe de France l’an passé. En plus, j’étais à la U19 donc c’est la continuité. C’est un club qui fait rêver quand on est Junior”. Le fait de quitter ses proches pour s’installer avec ses coéquipiers n’a pas été un problème pour lui. “J’avais envie de découvrir autre chose. En plus, le coin est magnifique, l’ambiance est bonne entre nous. Je suis bien content de la manière dont ça se passe”.

Sur les courses Élites, il lui manque encore “ce petit truc pour être là mais ça vient petit à petit”. Pour le moment, “c’est surtout une prise d’expérience” pour le fils de Philippe, ancien coureur amateur. Une saison réussie serait pour lui d’avoir une victoire en Élite et de bien faire au Grand Prix de Cours-la-Ville. “Avec Jordan (Labrosse, son coéquipier vainqueur l’an passé, NDLR), c’est notre Championnat du Monde”, sourit le Coursiaud, dont l’oncle Pierre-Yves est devenu président de Cours-la-Ville Cyclisme l’an passé. Le parcours, avec la mythique montée du col de la Buche, lui plaît. “C’est une course dure mais la bosse se passe bien. J’y pense depuis la Trambouze l’an passé”. D’ici le 26 juillet, il lui reste de belles courses pour prendre de l'expérience.

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