Pierre-Yves Chatelon : « Un très bon cru »
L’équipe de France est sortie du Tour de la Mirabelle avec une victoire d’étape. “Le bilan est plutôt bon, apprécie Pierre-Yves Chatelon au micro de DirectVelo. Le classement général s’est dessiné en grande partie lors du prologue. Les « bisons » qui ont passé l’étape des Vosges après un bon prologue sont devant au général”. Outre le succès de Baptiste Vadic le deuxième jour, le sélectionneur de l’équipe de France Espoirs retient l’échappée en solitaire d’Enzo Paleni et la présence de trois coureurs dans le bon groupe - Thomas Gachignard, Mathis Le Berre et Benjamin Marais - dans l’étape de montagne du samedi.
UNE ÉQUIPE TOTALEMENT DIFFÉRENTE
Ce jeudi, au prologue de la Course de la Paix Espoirs, Pierre-Yves Chatelon va aligner une équipe totalement bouleversée par rapport à celle présente dans le Grand Est la semaine passée. “C’était le plan initial quand l’Orlen Nations GP et la Paix s'enchaînaient au calendrier. L’Orlen a été déplacé et on l’a remplacé par la Mirabelle mais j’ai maintenu ce qui était prévu”. Des coureurs retenus, seul Adrien Maire connaît l’épreuve (voir la sélection). “Je voulais un coureur qui avait déjà participé, qui connaît la course”, explique l’entraîneur national.
Pierre-Yves Chatelon a hâte de voir le comportement d’Ewen Costiou sur l’étape-reine, prévue samedi. “On va voir s’il a des limites en montagne. C’est intéressant de voir comment il va passer cette journée dans l’optique du Tour de l’Avenir”. Il attend de voir également le comportement de Louis Rouland sur cette étape. “L’an passé, Kévin Vauquelin et Axel Laurance n’avaient pas fini très loin de Jacques Lebreton, qui s’était classé 6e. Ce n’est pas non plus de la haute montagne. Aux coureurs de montrer ce qu’il ont dans le ventre”. Il aura moins d’attentes que l’an passé sur le prologue disputé ce jeudi. “Kévin Vauquelin avait fini 3e, ça sera plus compliqué cette année”.
UNE ÉQUIPE POUR LE GÉNÉRAL AU TOUR DE L’AVENIR
Le sélectionneur est en tout cas ravi du comportement des Espoirs depuis le début de saison. “Il y a eu de nombreuses victoires en Classe 2. C’est un très bon cru.”. Il cite dans l’ordre la victoire de Mathis Le Berre au Tour de Normandie, les succès d’étapes au Tour de Bretagne d’Alex Baudin et Ewen Costiou, et le triomphe d’Enzo Paleni au Triptyque des Monts-et-Châteaux. Sans oublier l’ogre Romain Gregoire. “Il est impressionnant". Le Franc-Comtois le surprend par sa régularité au haut-niveau. “On connaît son sérieux, son approche de la compétition. Quand il gagne Liège Espoirs, il enchaîne derrière avec trois succès. C’est là où il impressionne”.
Le coach n’aura pas besoin de racler les fonds de tiroir pour établir sa sélection pour le Tour de l’Avenir. Ou plutôt n’a pas eu besoin. “Dans ma tête, à 90 %, la sélection est faite. Nous prendrons le départ avec une équipe tournée vers le classement général. Nous n’aurons pas de pur sprinteur pour les premières étapes. Il faudra assurer au chrono par équipes avant de se tourner vers la montagne”. Et vu les candidats, les tricolores se présenteront bien armés au grand départ de Vendée.