Robert Scott est dans une forme olympique. Une semaine après son succès au Tour de la Mirabelle (2.2), le Britannique de 23 ans s’est imposé ce lundi à Paris-Troyes (1.2 – voir classement). “Le moral était au top après la Mirabelle. L’équipe avait fait une très belle course là-bas. Aujourd’hui, nous avons été à l’attaque dès le départ. Nous étions cinq de mon équipe dans un groupe de 25 environ. Nous ne pouvions pas ne pas gagner. J’ai réussi à obtenir la victoire pour mes coéquipiers. Ils ont fait du très bon boulot dans le final. J’avais juste à sprinter dans les 200 derniers mètres. C’était parfait. Je suis vraiment content“, se réjouit au micro de DirectVelo le sociétaire de WiV SunGod.

Mais tout n’a pas été simple pour autant. “C’était dur de maintenir à distance cette échappée. Il fallait garder le rythme. Nous étions en surnombre avec Groupama-FDJ. Ils ont dû chasser plusieurs fois, ce qui était bon pour nous. Ça a été encore le cas sur la fin jusqu’à 700 mètres de l’arrivée avec Benjamin Perry (son coéquipier, NDLR) qui était tout seul devant“. Le scénario lui a rappelé sa victoire d’étape au Tour de Mirabelle dans un groupe réduit. “C’était très similaire. Tout le monde avait les jambes fatiguées. Après une course dure, je peux assez bien sprinter. Je ne suis pas un pur sprinteur, je suis polyvalent“.

Robert Scott était confiant en ses capacités pour ce sprint. “Je sentais que j’avais de bonnes jambes. Il n’y avait pas beaucoup de gars rapides dans le groupe. La décision a été prise dans l’équipe de bosser pour moi. J’avais mes coéquipiers devant moi. Matthew Teggart m’a laissé aux 200 mètres. Je sais que je peux sprinter de loin mais aujourd’hui, le vent était de face. J’ai attendu le plus longtemps possible“. Désormais, il va se reposer quelques jours avant de reprendre en Belgique le 12 juin à Elfstedenronde Brugge (1.1) puis de retourner en Grande-Bretagne pour prendre part au Championnat national et à des épreuves du British Circuit Series. Il souhaite de tout cœur revenir en France. “Nous apprécions vraiment courir ici. Le terrain nous convient parfaitement. Par le passé, nous n’étions pas souvent là. J’espère que nous aurons d’autres occasions“.