Carlos Rodriguez : « J’étais complètement vidé »
Les courses par étapes se suivent et se ressemblent pour Carlos Rodriguez depuis le début de saison. 3e du Tour de Valence, 4e du Tour d’Andalousie, vainqueur d’étape au Tour du Pays Basque, l’Espagnol de 21 ans continue d’être particulièrement efficace. Ce dimanche, il ne s’est pas fait piéger sur la dernière étape particulièrement mouvementée de la Route d’Occitanie pour finalement conserver sa 2e place au classement général final. “On avait imaginé un tel scénario au briefing. Avec le vent qu’il y avait, on savait qu’il était possible que ça bordure. On s’était préparé mentalement pour ça avec un double objectif : gagner l’étape et ne pas perdre de place au classement général”, déclarait-il au pied du podium protocolaire pour DirectVelo.
L’Andalou est parvenu à tenir les bonnes roues lors du gros coup de vis de la formation Uno-X. “C’était du costaud, ça roulait très vite. Il y avait presque tous les coureurs de l’équipe dans le bon groupe”. Une bonne chose pour espérer remporter l’étape avec Elia Viviani. Mais l’Italien a été devancé de peu sur la ligne d’arrivée tracée à Auterive (voir classement). “On a essayé mais ça n’a pas marché, c’est dommage”.
LE CHAMPIONNAT D’ESPAGNE PUIS LA VUELTA DANS LE VISEUR
La veille, Carlos Rodriguez avait été le dernier à tenir la roue de Michaël Woods lors de l’interminable montée vers les Angles, avant d’exploser dans les derniers kilomètres d’ascension. “Je suis content de ma performance. Il était simplement plus fort et je n’avais plus du tout de force en fin de course, j’étais complètement vidé. Sa victoire est amplement méritée”.
Très régulier, le coureur d’INEOS Grenadiers ne cache pas son bonheur d’évoluer à un tel niveau, à 21 ans seulement, pour ce qui est (déjà) sa troisième saison professionnelle. “Le travail quotidien porte ses fruits même si je sais que j’ai encore une grosse marge de progression”. Dans quelques jours, il ne s’interdit pas de rêver à un gros coup sur son Championnat national. Avant de viser le Tour d’Espagne, à la fin de l’été. Histoire, peut-être, de confirmer son nouveau statut.