Il n’y avait rien à faire pour Adrien Guillonnet. En 3e position avant la dernière étape, derrière Tao Quemere et Maximilien Juillard (VC Villefranche Beaujolais), le coureur de Corbas Lyon Métropole n’est pas parvenu à renverser, ce dimanche, le général du Tour du Beaujolais (voir classement). Mais l’ancien pro de St-Michel-Auber 93 a confirmé pendant le week-end qu’il était en train de retrouver de très bonnes sensations. Il fait le point avec DirectVelo.

DirectVelo : N'y avait-il rien à faire pour renverser le classement général ?
Adrien Guillonnet : Non, je n'ai pas eu trop d'opportunités sur la dernière étape. On a eu un départ très rapide, mais ensuite Villefranche contrôlait toutes les attaques. Ils ont été très solides pour filtrer les échappées et que ce ne soit pas des coureurs dangereux au classement général qui se retrouvent devant. Il n'y avait pas non plus de coup particulier à tenter à ce moment-là, je pense. Ça bougeait parmi les premiers du général, donc il fallait rester vigilant.

« J’AI LAISSÉ FAIRE »

Il fallait aussi faire avec la chaleur...
J'étais plus en gestion de la chaleur parce qu'encore une fois, il faisait très chaud. Pour moi, à ce niveau-là, ça a d'ailleurs été plus compliqué que les autres jours. Alors comme il n'y avait pas d'opportunités qui se présentaient, j'ai laissé faire. Ensuite, il y a eu des attaques sur le circuit final, dans les 10-12 derniers kilomètres. Là, c'était un peu sauve-qui-peut. Ça attaquait dans tous les sens. Il fallait résister et ne pas se faire piéger.

Le Tour du Beaujolais, c'est un peu une course fétiche pour toi.
J'ai déjà terminé deuxième et là c'est la troisième fois que je termine troisième du Tour du Beaujolais. C'est toujours une course plaisante. La première fois que je suis venu ici, c'était en 2014, avec une entente entre le VC Toucy et le SCO Dijon, ça s'était déjà pas mal passé. J'avais beaucoup apprécié la région. C'était une belle découverte. Depuis, à chaque fois que j'y reviens, que ce soit à l'entraînement ou en course, ça se passe toujours bien. C'est sympathique.

Est-ce que ça te donne des idées pour l'an prochain ?
Je ne sais pas si je serai encore là l'an prochain. Comme j'avais dit, j'étais venu à Corbas sans connaître mes disponibilités pour le vélo et le niveau que j'aurais donc je n'ai vraiment aucune idée pour l'an prochain. Mais oui, j'aimerais bien y retourner si c'est possible.

« CONTINUER DANS CETTE DYNAMIQUE »

Qu'est-ce que ce nouveau podium représente pour toi ?
Ça reste quand même un bon bilan pour moi malgré tout sur cette course. Notamment du fait du début de saison qui n'a pas été non plus tip-top. Et puis c'est bien aussi pour l'équipe. Villefranche, ils sont à domicile, mais nous, à Corbas, on est dans le Rhône. On est vraiment juste à côté, donc c'est encore plus important pour le club et pour continuer dans cette dynamique et pour s'imposer petit à petit à ce niveau-là. En plus, on avait le Tour Nivernais Morvan en même temps, ce week-end. On montre qu'on peut performer comme ça sur deux fronts donc c'est top.

Seras-tu au départ du Championnat de France ?
Oui. Grâce à notre bon classement en Coupe de France N2, on est qualifié pour aller là-bas. Comme on n'a que quatre coureurs français de première catégorie, je vais y aller. Je ne cache pas que ce n'est pas forcément le circuit qui me convient le mieux, mais je verrai si j'ai des opportunités. Ce sera aussi l'occasion de continuer à partager mon expérience avec les autres coureurs de l'équipe et continuer à faire progresser la structure. Ensuite, je me dirigerai vers le Tour du Pays Roannais, normalement. C'est une course assez similaire au Tour du Beaujolais. C'est une épreuve qui sera intéressante à faire aussi. On verra s'il fait aussi chaud qu'ici ou si on a de la pluie froide comme l'an dernier.