Les Italiennes font 2-3-4 mais ne sont pas déçues
Sur le papier, il pourrait y avoir de quoi ruminer du côté de la Squadra Azzurra. Malgré une impressionnante force collective et une course solide, le clan italien n’est pas parvenu à décrocher le titre européen dans les rues surchauffées d’Anadia (Portugal), ce samedi, lors de l’épreuve en ligne Juniors Femmes. Les Transalpines sont tout simplement tombées sur un os trop difficile à ronger en la personne d’Eglantine Rayer, impériale (lire sa réaction d’après-course). “La course a été très dure. Les ascensions étaient vraiment difficiles et ça a fait la sélection mais on a réussi à se porter à l’avant de la course avec Eleonora (Ciabocco). C’était la meilleure carte de l’équipe et je suis heureuse d’avoir pu me retrouver à l’avant avec elle pour pouvoir l’aider”, raconte Federica Venturelli pour DirectVelo.
“Je suis heureuse de cette 3e place. Je ne pouvais pas faire mieux et après ma 4e place sur le chrono, c’est une sorte de revanche. En étant J1, je ne m’attendais pas forcément à être capable de finir sur le podium. C’est une récompense de tous les sacrifices que je fais au quotidien et c’est encourageant pour l’année prochaine”, ajoute la Championne d’Italie du contre-la-montre, au pied du podium protocolaire.
« ON SAVAIT QUE LA FRANÇAISE ÉTAIT PLUS RAPIDE »
Dans la dernière partie de l’ultime tour de circuit, Eleonora Ciabocco et Federica Venturelli n’ont pas eu les moyens de piéger leur ultime adversaire normande, malgré leur supériorité numérique. “On savait que la Française était plus rapide que nous deux au sprint. J’ai tout fait pour mettre ma coéquipière dans les meilleures conditions sur ce final mais elle était simplement plus forte et je pense que l’on peut se satisfaire de ce résultat”, insiste Federica Venturelli.
Sa compatriote Eleonora Ciabocco, vice-Championne d’Europe, tenait sensiblement le même discours juste après l’arrivée. “Cette course était vraiment très difficile, plus encore sous cette chaleur. On a fait de notre mieux et on peut être heureuses de repartir avec deux médailles. On a montré que l'on avait un gros collectif en animant la course du début à la fin. Ces médailles sont la récompense d’une belle course collective”. Du côté de l’Italie, la fierté d’un joli tir groupé et la satisfaction d’avoir fait une belle démonstration collective surpasse la déception de ne pas avoir pu ramener le maillot étoilé dans la Botte.