Margaux Vigié : « Quand tu as mal à la tête après 20 bornes… »
Dans le flot des chutes, Margaux Vigié n’a pas été épargnée. Prise dans les gamelles successives de la deuxième étape, elle paie depuis lundi les conséquences. "J'ai pris un coup d'épaule sur la deuxième étape où c'était nerveux. Je n'ai rien pu faire, je suis partie dans le champ. J'ai atterri dans les ronces". Rien de cassé sur le plan physique, mais un coup sur le casque, au sens propre comme au figuré. "C'est superficiel mais en fait, c'est la tête qui a tout pris. Depuis, c'est un peu compliqué avec le coup que j'ai pris sur la tête. Les étapes sont longues".
Les étapes sont longues, mais son crédit temps avant de ressentir les conséquences est court. "Quand tu as mal à tête après 20 bornes alors qu'il y en a 130 à faire... c'est un peu longuet. J'ai trop mal à la tête", insiste-t-elle. En plus, le rythme des étapes ne joue pas non plus en la faveur de la coureuse de Valcar-Travel & Service. "Ça roule à bloc toute la journée. Ce n'est pas comme si le peloton laissait filer une échappée et roulait tranquille ensuite. Ce n'est pas des plus reposant". Son rôle est donc limité au début de course.
Sa leader Silvia Persico réalise pour le moment un début de Tour idéal. Actuellement 2e au classement général, elle n’a jamais terminé plus loin que la 14e place. "On me demande d'essayer d'aider Silvia (Persico). Je dois la ravitailler, l'accompagner... Je dois être là quand elle a besoin mais c'est compliqué". Surtout que Margaux Vigié n’avait pas mis le Tour à son calendrier. "Je n'étais pas prévue sur la course, je ne l'ai donc pas préparée. Si je l'avais su plus tôt, j'aurais pu bien le préparer. Je n'avais pas de course prévue en juillet. Je devais recommencer un cycle de travail avant d'aller sur le Tour de Norvège". Autant dire que son agenda s’est bien rempli.