Tour de Namur - Et. 1 : Les réactions
Toon Vandebosch (Alpecin-Deceuninck DT) a remporté, ce mercredi, la première étape du Tour de Namur entre Gedinne et Bièvre sur 128,2 kilomètres. Il a devancé Emile Brouwers (Basso Team Flanders) et Arno Claeys (Elevate p/b Home Solution-Soenens - voir classement). Découvrez ci-dessous les réactions des principaux protagonistes récoltées par DirectVelo.
Aller à la réaction de : « Nous sommes sortis à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée. J'avais un coéquipier avec moi et nous avons roulé pour la gagne. Je sentais que j'en avais encore sous la pédale pour le sprint, même si le plus fort du groupe était Pim Ronhaar. J'avais le sentiment que j'allais gagner au sprint, mais je n'étais pas sûr car le peloton revenait fort sur la fin. Je ne suis pas venu ici en faisant de cette course un objectif. Dans la dernière montée de la Côte de Petit-Fays, j'ai pris les points facilement sans forcer, en me disant que ça pouvait me donner le maillot des monts. Histoire de ne pas repartir les mains vides de cette étape. Maintenant que j'ai le maillot jaune, je compte bien le défendre ». « Les gars de Bingoal-Wallonie Bruxelles DT ont durci la course. C'était également notre plan. J'ai accéléré dans la deuxième bosse de la Côte de Petit-Fays. Plusieurs coureurs sont revenus de l'arrière. Quand j'ai entendu que nous avions 50 secondes, j'ai su que nous allions jouer l'étape. J'ai tenté un démarrage sur la fin, mais je n'ai pas réussi à creuser un trou suffisant. Toon Vandebosch était le plus rapide au sprint. Je suis venu au Tour de Namur pour me battre au classement général. La semaine dernière, j'ai roulé le Tour de Wallonie où le niveau était plus élevé. C'est chouette de se battre pour un maillot sur une épreuve sur route et évidemment, ça me permet de peaufiner la condition en vue du cyclo-cross ». « Nous avons pris la course en main. J'ai demandé aux coureurs de durcir la course dès la deuxième montée de la Côte de Petit-Fays, vu que l'étape était courte. Il faudra débriefer par après. Les coureurs ont roulé pour boucher le trou sur quatre coureurs qui n'étaient pas dangereux. Ils se font contrer par un groupe de dix. Nous étions obligés d'assumer la poursuite et à la fin, personne n'était prêt à se sacrifier pour combler les derniers mètres. Nous avons fait un peu de la merde, il faut le dire. Il faudra en parler ce soir. Rien n'est perdu. Au final, le peloton est revenu à huit secondes. Il y a trois semaines au Tour de Liège, nous sommes passés à côté de la première étape aussi avant de claquer la deuxième. J'espère qu'on pourra en faire de même demain ».Réactions