Jensen Plowright a préféré Alpecin à Groupama
Jensen Plowright n’arrive pas dans les meilleures dispositions sur le Tour de l’Avenir. “Je n’ai pratiquement pas couru depuis deux mois et demi et la Course de la Paix (il a seulement participé au Grand Prix de Pérenchies, le 24 juillet, où il avait abandonné, NDLR). Je ne sais pas vraiment où j’en suis au niveau de ma forme. La première partie de la saison a été chargée avec les Classiques. Depuis, je me suis reposé. Ça aurait été bien de recourir avant pour retrouver la confiance. Mais je pense que je suis en assez bonne condition pour disputer la victoire demain (vendredi)“, avoue au micro de DirectVelo l’habituel sociétaire de la Groupama-FDJ Continental.
La saison dernière, lors de l’épreuve phare de la Coupe des Nations Espoirs, le sprinteur Australien de 22 ans prenait part à ses premiers sprints massifs en Europe. Il avait notamment obtenu une 2e place à l'occasion de la quatrième étape, dont l'arrivée était jugée à Bar-le-Duc (Meuse). “Je suis content de revenir ici et d’être à l’avant du peloton pour retrouver la confiance“, insiste le citoyen de Melbourne, qui devra cependant se passer de son poisson-pilote. “Mon lanceur n’est pas là car il a eu le Covid. Ce sera délicat de me débrouiller tout seul. Mais je peux peut-être suivre des trains et procéder différemment“.
Le 3 août dernier, une heure avant l'officialisation des six coureurs promus de la Groupama-FDJ Continentale vers la WorldTeam, Alpecin-Deceuninck avait annoncé l’arrivée de Jensen Plowright. “J’avais déjà fait mon choix depuis avril ou mai. C’était bien car j’avais plusieurs options. Groupama-FDJ m’a aussi formulé une offre. C’est également une bonne structure et ils ont une bonne équipe réserve qui m’a beaucoup aidée". Ainsi, « l'Aussie » confirme qu'il aurait pu, s'il l'avait souhaité, rejoindre la WorldTeam française. "Mais j’avais plus envie d’aller chez Alpecin. Je le sentais bien comme ça, je pense qu'ils me donneront de bonnes opportunités de m'exprimer".