Les 1ère catégorie sortis du SMR
Le suivi médical réglementaire va toucher moins de coureurs en 2023. La Fédération française de cyclisme a décidé de revoir à la baisse le public concerné par ce SMR.
Les coureurs 1ère catégorie (route, piste, cyclo-cross, VTT et BMX), y compris les étrangers licenciés dans un clubs français et les pros redescendus chez les amateurs, ne feront plus partie du SMR. Jusqu'à cette saison, les 300 premiers du classement national pour les hommes, les 25 premières pour les dames, classés en 1ère catégorie, étaient soumis à ces examens tout au long de la saison.
En revanche, les coureurs inscrits sur la liste ministérielle des sportifs de haut niveau et les coureurs reconnus dans le projet de performance seront toujours soumis au suivi médical réglementaire en 2023.
C'est en 1998 que naît le suivi médical longitudinal contrôlé (SMLC) à l'initiative du docteur Armand Mégret. En juin 1998, donc avant le déclenchement de l'Affaire Festina. L'objectif affiché à l'époque était d'"apporter la meilleure surveillance médicale possible des activités des athlètes, de telle sorte à prévenir au mieux les risques auxquels ils peuvent être exposés".
Le Bureau exécutif de la FFC reconnaît dans sa décision que "bien que le but de ce suivi fut directement lié à la protection de la santé, il a été identifié par beaucoup comme un moyen de contrôle indirect des conduites dopantes qui a permis à l'époque de détecter des anomalies évocatrices. L'expérience de ces dernières années a montré que le SMR n'a pas d'utilité dans ce sens, car les grandes anomalies biologiques qui ont pu être identifiées dans le passé ne sont plus visibles aujourd'hui".
Pour motiver cette décision, la FFC rappelle aussi que la fédération, comme toutes les fédérations sportives nationales, n'a plus de compétence disciplinaire dans ce domaine depuis 2019 et qu'elle a été confiée à l'AFLD. L'argent économisé sera ainsi utilisé pour des actions de prévention contre le dopage.