À Aix, le VC Rouen 76 espère « limiter la casse »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Sur le papier, le collectif 2023 du VC Rouen 76 est impressionnant. Mais pour différentes raisons, il faudra sans doute un poil de temps aux bleu ciel-et-blanc pour que le groupe soit totalement en ordre de marche, bien que Théo Jacquemin ait déjà décroché une belle 2e place, ce jeudi, lors de la dernière manche des Boucles du Haut-Var (voir classement). “On a bien recruté. On a eu la chance, pour nous - pas pour eux - de récupérer Alexis Gougeard et Alan Boileau. On a aussi des jeunes qui ont bien progressé et qui vont arriver à maturité. Le programme est intéressant, on aura de très belles choses à proposer à nos coureurs”, synthétise Pascal Carlot, directeur sportif de la N1 normande, auprès de DirectVelo, en marge de la compétition provençale.

On pensait être un peu mieux que ça mais en fin de compte, on constate un léger retard”, admet celui qui se veut donc prudent pour la première manche de Coupe de France, ce samedi à Aix-en-Provence. “Ce n’est pas la course qui nous va le mieux. Alan (Boileau) n’est pas encore trop en forme, il a pris du retard avec l’histoire de la B&B. Il sera mieux à partir du mois de mars, comme d’autres de nos coureurs”. Difficile, dans ces conditions, d’espérer frapper fort d’entrée sur cette manche inaugurale. “On va essayer de limiter la casse et de gérer cette course. L’équipe est en train de monter en puissance, on l’a vu sur le chrono par équipes, même si quelques coureurs ont chopé la grippe. On est en train de se lancer”.

Au-delà de l’épreuve phare de ce week-end, le VC Rouen 76 a changé ses plans pour cette nouvelle saison. Avec la volonté de s’adapter aux qualités des principales recrues de l’équipe. “Cette année, on va changer nos habitudes, avec un programme montagnard pour notre second front. Je pense à des courses comme Annemasse-Bellegarde et le Grand Prix de Saint-Etienne, où on n’allait jamais jusque-là si ce n’était pas en Coupe de France N1. Même chose pour le Circuit des Ardennes, on va changer de registre. Par rapport aux autres années, on a un plus grand nombre de puncheurs-grimpeurs alors que d’habitude, on avait surtout des sprinteurs, des rouleurs et des baroudeurs”. Avec beaucoup d’envie et d’ambitions. “Avec Jean-Philippe (Yon), on a fait le planning des mecs et on constate qu’on sera souvent en mesure de jouer la gagne sur les deux fronts, avec des coureurs différents”.

 

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