Lucas AVADANIAN

VC Villefranche Beaujolais

2e

« C'était une journée mouvementée, dès le départ. On ne s'y attendait pas mais il y a eu du vent dès le premier tour et j'étais au fond du paquet. C'était plus dur que prévu. Il fallait tout le temps être devant. On a rapidement pris un bon coup avec l'équipe. On était très bien représentés dans un groupe de quinze, c'était parfait. On a essayé de rouler mais on n'a pas écrasé la course tout de suite, sinon personne n'aurait roulé avec nous. Puis des costauds comme Sten (Van Gucht) et Clément (Carisey) sont rentrés de l'arrière.

Dans le final, quand on est sorti avec Clément, Lucas (Beneteau) et Sten, j'ai tout de suite compris que c'était le bon coup et qu'il allait falloir jouer finement mais honnêtement, (Clément) Carisey était vraiment le plus fort. J'avais de bonnes sensations, c'est bien de faire 2. Je pense qu'on ne pouvait pas faire mieux aujourd'hui. C'est bien, ça confirme que la forme est là. Ça fait du bien pour les courses qu'on va préparer, comme Bordeaux-Saintes. S'il y a du vent, ça pourrait être un peu le même genre de course. Je pourrai y avoir une carte à jouer. Je ne connais pas la course mais tout le monde m'a dit que c'était une belle épreuve où je pourrais faire quelque chose. Je vais essayer d'y arriver en forme ».

L. AVADANIAN

Sten VAN GUCHT

Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme

3e

« Je ne pensais pas que la course serait comme ça. Finalement, les plus grandes difficultés n'étaient pas les bosses mais le vent. Sans être tout le temps très fort, il était tout le temps présent. Je suis quelqu'un qui ne court pas très bien placé en début de course, et j'ai laissé beaucoup de forces à ce moment-là, car dès le premier tour ça bordurait un peu.

Au départ, je n'avais pas forcément les bonnes sensations alors je n'y ai pas beaucoup cru. C'est peut-être ma seule erreur du jour, de ne pas y avoir cru. Au final, je suis quand même avec des costauds devant et même s'il m'en manquait un peu dans le final, ça reste correct. J'avais envie de marcher ici, il faisait beau contrairement au Bédat. J'avais envie de gagner mais il faut dire que Clément (Carisey) était plus fort, et notre seule chance était d'arriver avec lui au sprint. Finalement, on fait podium, on n'a toujours pas gagné avec l'équipe donc on ne peut pas être satisfait de ça, mais aujourd'hui c'était difficile de faire mieux.

On a fait un super début de saison jusqu'à maintenant. Aux Boucles du Haut-Var, je suis tombé malade et ensuite ce sont les autres qui sont un peu tombés malade avant le Bédat. Je ne pense pas que ça explique pourquoi on a loupé le Bédat mais c'est la seule course où on s'est vraiment raté. L'année dernière, la première course gagnée était à Saint-Pourçain et la deuxième en mai à Belley. Et pourtant en octobre, on avait 20 victoires. Il ne faut jamais courir après une victoire, si on fait les choses correctement, ça vient toujours. On a beaucoup de grimpeurs, ce n'est pas forcément facile de gagner les courses en début d'année. À part Mathias (Piron) et moi qui allons un peu vite, on n'a que des coureurs qui pèsent moins de 65 kilos. Mais je ne m'inquiète pas, on a des watts dans le groupe (sourire).

Ce n'est pas sûr que je sois à Bordeaux-Saintes, c'est loin de la maison. Si ça se joue à la pédale, je peux me battre pour la victoire mais si c'est pour voir une météo avec la tempête et pour que je pète au bout de 20 bornes, je préfère laisser ma place à un jeune qui sera content de sa sélection. On va attendre un peu, on verra mes sensations de la semaine prochaine. Aujourd'hui, elles n'étaient pas super, la preuve que ça ne fait pas tout ».

S. VAN GUCHT