David Gaudu voit qu’il peut rivaliser
David Gaudu et la Groupama-FDJ ont voulu mettre toutes les chances de leur côté pour tenter de renverser Paris-Nice, lors de la dernière journée de course, ce dimanche. D’abord en envoyant le solide Stefan Küng à l’avant, en point d'appui, lors d’un début d’étape très animé, comme de coutume sur l’ultime étape de « la Course au Soleil ». “Derrière, l'idée était de ressortir si j’avais vraiment de bonnes jambes. Mais l’échappée n’a pas été aussi loin qu’on l’espérait et de mon côté, je n’avais pas les meilleures jambes du monde, ni même les jambes d’hier (samedi)”.
Les coéquipiers de David Gaudu ont tenté de le propulser vers les quatre secondes de bonifications qui auraient pu lui permettre de se rapprocher encore un peu plus de Tadej Pogacar en cours d’étape. Mais le Slovène s’est montré plus rapide que le Breton lors de ce sprint intermédiaire. Avant qu’il n’y ait simplement pas (ou plus) photo entre le maillot jaune d’UAE Team Emirates et le reste de ses adversaires, durant la dernière demi-heure de course. “Quand (Tadej) Pogacar est parti, je n’ai pas pu y aller. Je voulais monter la partie raide à mon train car j’avais peur des attaques. Je me suis accroché jusqu’en haut. Aujourd’hui, il était plus fort et il n’y avait pas grand-chose à faire. Il n’y a rien à regretter, ni pour aujourd’hui (dimanche), ni pour cette semaine”.
« UN SUPER RÉSULTAT »
Comme Romain Bardet (lire ici), David Gaudu a fait le choix d’enchaîner les courses dans le sud de l’Hexagone depuis le début de saison. Très régulier depuis sa reprise - 7e du Tour des Alpes-Maritimes et du Var, 2e puis 4e aux Boucles Drôme-Ardèche -, il se contente largement de ce beau podium sur Paris-Nice (voir classements). “C’est un super résultat. Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de monter sur le podium de Paris-Nice ou d’une course par étapes du WorldTour en général. Forcément, si on nous avait dit ça au départ, on aurait signé”.
Tout au long de la semaine, il a pu compter sur un gros collectif qui l’a propulsé sur la boîte. De quoi aborder avec beaucoup de confiance et d’envie les échéances à venir. Avec, au loin à l’horizon, le Tour de France. “L’équipe a été impliquée du premier au dernier jour, en passant par le chrono par équipes qui a permis de montrer que l’on a un gros collectif. De mon côté, j’ai vu que certains jours, je peux rivaliser avec les meilleurs”.