Antoine Raugel n’affiche que deux petits jours de course au compteur depuis le début de saison. Et pour cause. “Je me suis fait opérer de l’artère iliaque gauche en janvier. Après, j’ai eu une très longue convalescence de six semaines, ce qui m’a contraint à ne reprendre l’entraînement sérieusement que fin février”, rappelle-t-il à DirectVelo, au départ de Paris-Camembert, ce mardi matin. “J’ai repris à la Roue tourangelle. Je n’ai pas eu trop de chance car j’ai ensuite chopé la grippe, alors que la forme revenait. J’ai quand même fait Paris-Roubaix il y a deux jours, et me voilà ici”.

Le coureur d’AG2R Citroën a donc participé à « l’Enfer du Nord » pour son deuxième jour de compétition de la saison. “La semaine dernière, c’était vraiment compliqué à l’entrainement, les sensations étaient mauvaises. Mais je suis quand même allé à Paris-Roubaix et finalement, j’ai pu y retrouver des sensations très correctes, ce qui m’a permis de bien faire mon travail pour mes leaders, se réjouit le coureur de 24 ans, 48h après être venu à bout de ce Monument. C’était une course très exigeante. Je n’ai pas encore récupéré à 100% mais je suis content de ce que j’ai pu réaliser en aussi peu de temps. Il y a un mois et demi, j’étais encore sur mon canapé sans pouvoir faire de vélo, je regardais les autres à la télé… Alors on peut dire que ça va”.

Dans ces conditions, difficile pour Antoine Raugel de se fixer des objectifs à court terme. “Pour le moment, je ne me suis pas trop fixé d’objectifs. Je vais simplement me donner à 100% sur chaque course pour espérer faire un résultat et travailler pour les leaders. J’espère arriver en forme pour des courses comme le Tro Bro Leon”. Dans un premier temps, l’essentiel est de toute façon ailleurs, pour le moment. “Ça fait simplement du bien de revenir”.