Lorenzo Germani enchaîne les courses WorldTour par étapes. Présent dès le début de saison au Tour Down Under, le néo-pro de la Groupama-FDJ a depuis participé au Tour de Catalogne avant d’être engagé cette semaine au Tour de Romandie. “C’était compliqué au début car j'ai fait pas mal de courses WorldTour. Après la Catalogne, j’ai enchaîné des courses plus abordables mais ce n’était pas si facile que ça”, reconnaît auprès de DirectVelo l’Italien qui a fini 24e du Tour du Jura et 32e de Paris-Camembert. Au fil des épreuves, il constate une progression. “Ça va de mieux en mieux. Je me suis adapté au rythme du WorldTour”.

Comme l’an passé sous les couleurs de la Conti Groupama-FDJ, où il a été sacré Champion d’Italie Espoirs et a remporté une étape du Tour du Val d’Aoste (2.2U), il a débuté la saison sans se fixer d’objectifs précis. “J’avais déjà fait ça l'an dernier et je vois comment ça se passe au fil de la saison”. Pour ses débuts au plus haut niveau, il a surtout un rôle d’équipier. “Je dois soit aller dans une échappée en début de course, soit aider à placer mes leaders, soit rouler dans le final s’il y a besoin. J'ai fait le boulot qu'on me demandait depuis le début de saison”.

Il a eu ces dernières semaines un programme proche de celui de Lenny Martinez, qui est déjà un élément majeur de la WorldTeam française. “On a beaucoup couru sur les mêmes courses et je pense qu'on va encore en avoir plusieurs ensemble. Parfois, c'est un peu difficile de travailler avec Lenny parce qu'il ne frotte pas très bien comme il est petit, sourit-il. Mais ça va de mieux en mieux, on arrive à le placer”. Il a également partagé le triptyque franc-comtois avec Thibaut Pinot, avant de le retrouver depuis ce mardi en Romandie. Une aubaine pour Lorenzo Germani et la jeune garde de la Groupama-FDJ. “Avec son expérience, il aide à gérer des situations en course. On s'entend bien, il est très sympa. C'est cool de courir avec lui”. Il a jusqu'en octobre pour en profiter.