AVC Aix-en-Provence : « La plus belle à gagner »

Crédit photo Cloé Colinet / DirectVelo

Crédit photo Cloé Colinet / DirectVelo

L’AVC Aix-en-Provence est décidément sur une très bonne dynamique. Après une très grosse saison 2022, le club provençal a continué sur sa lancée en cette première partie d'exercice annuel grâce à un groupe très solide. La force collective des vert-et-noir s’est parfaitement exprimée une fois encore, ce dimanche, à l’occasion de l’un des rendez-vous les plus importants de la saison, le Chrono 47, épreuve chronométrée par équipes disputée dans le cadre de la Coupe de France N1. Les Aixois se sont montrés les plus forts de l’épreuve en reléguant le VC Rouen 76 à 44 secondes (voir classement). “On s’était préparés mentalement pour une heure de souffrance. Toute l’équipe s’est super bien comportée. On était parti sur un schéma précis et on l’a bien respecté durant cette heure de chrono”, déclare Adrien Maire auprès de DirectVelo.

On est sur un petit nuage, on va essayer d’en profiter le plus longtemps possible, se réjouit pour sa part Clément Delcros. Gagner ici, c’est hyper symbolique. C’était peut-être la plus belle à gagner pour l’équipe, sur la saison. Même s’il y a de gros caractères dans l’équipe, aujourd’hui, on a été solidaires tous ensemble”. Cet effort collectif si particulier, l’AVC Aix-en-Provence l’avait préparé depuis des semaines via des sorties spécifiques, le mercredi. Puis, cette semaine, le groupe est arrivé dans le Lot-et-Garonne dès jeudi pour se mettre dans les meilleures conditions possibles.On l’a un peu plus préparé que l’année dernière, quand on avait fait 3. En plus, on avait une équipe encore un peu plus forte et plus homogène, c’est ce qui a fait la différence, analyse Adrien Maire. On connaissait la compo de l’équipe pour ce rendez-vous depuis un bon moment et ça nous a permis de prendre nos marques, de rouler ensemble pour le préparer”.

UNE BELLE ORGANISATION ENTRE LES ROULEURS ET LES GRIMPEURS

Pour espérer l’emporter ce dimanche, les Bucco-rhodaniens avaient un plan bien précis en tête. “On avait décidé de ne pas partir sur des bases trop élevées car on espérait rester à six le plus longtemps possible. Dans l’idéal, on voulait être au complet jusqu’à dix kilomètres de l’arrivée, au pied de la dernière bosse. On savait que le circuit était très dur. Jusqu’au premier inter, on a géré, la deuxième partie était difficile pour tout le groupe, on était en souffrance et on a d’ailleurs perdu Jérémie (La Grenade). Les gars ont pris de très gros relais sur le plat. Puis on a tenu au mental jusqu’à la fin”, détaille Clément Delcros, qui a tiré la langue plus d’une fois dans la roue de Camden Feint, d’Oliver Knight et d’Oscar Nilsson-Julien, qui ont imposé un rythme ultra-rapide à leurs coéquipiers français tout au long des 1h04 d’effort.

“On essayait de gérer dans les bosses pour ne pas faire mal à tout le monde. Et les gros moteurs ont pris des relais plus longs sur le plat. On a réussi à tous garder la même intensité, même si certains étaient plus forts que d’autres, et c’est ce qui a fait la différence”, se félicite Clément Delcros, qui savait que ce parcours musclé pouvait être un avantage pour son club. “On n’avait pas le droit à l’erreur car c’était un parcours parfait pour nous”. Adrien Maire partage lui aussi cet avis. C’était un bon parcours pour nous car on n’est pas de purs rouleurs. C’était accidenté, donc ça nous correspondait plus. On pouvait en remettre sur le plat comme dans les montées. Oscar est un habitué, il était super fort. Oliver aussi. Avec Clément, de notre côté, on essayait de participer à tout ça en prenant nos relais dans les montées notamment”. Et cette belle organisation s’est avérée payante.

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Portrait de Clément DELCROS
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