Jordan Jegat a retrouvé des sensations
Il attendait mieux de la Mercan’Tour Classic Alpes-Maritimes et du CIC-Mont Ventoux mais a fini par se rattraper, toujours dans le sud, et toujours dans les cols, à l’occasion de la Route d’Occitanie. La semaine passée, Jordan Jegat a tenté de jouer avec les meilleurs grimpeurs du peloton sur la course par étapes remportée par le Canadien Michaël Woods. “J’ai perdu 45 secondes le premier jour sur une bordure, c’est dommage. La deuxième journée a été plus tranquille puis j’ai tout donné sur l’étape-reine. J’avais de bonnes jambes mais je suis arrivé mal placé au pied de la montée finale”, racontait-il le lendemain de cette étape à DirectVelo. Le coureur de l’équipe CIC U Nantes-Atlantique a ensuite décroché la 10e place de la dernière étape, à Saint-Girons (Ariège). “C’était une étape rapide et mouvementée. Ça a bataillé longtemps pour prendre l’échappée. J’aurais aimé être devant mais je n’étais pas très bien en début de course, j’avais les grosses jambes de la veille. Je pensais qu’on rentrerait. J’ai essayé de lisser un peu plus mon effort dans les cols pour basculer avec le bon groupe et ça l’a fait avec cet accessit à l’arrivée”.
La veille, l’athlète de 24 ans avait manoeuvré différemment. “Certains ont géré leur montée mais de mon côté, je m’étais fixé pour but de rester le plus longtemps possible avec les meilleurs, pour me tester. Ça me servira pour la suite. Je préfère monter à bloc dans le groupe des favoris pour voir ce dont je suis capable”. Finalement 15e de l’épreuve, il se voulait satisfait au moment de rentrer à la maison. “J’ai eu un petit creux après l’Alpes Isère Tour, je suis passé à côté sur la Mercan’Tour et au Ventoux alors j’arrivais sur la Route d’Occitanie avec des interrogations. Je ne savais pas trop où j’allais et comment étaient les jambes. Je suis assez content de voir que ça répond bien”.
De bon augure avant le Championnat de France de Cassel. Même si, à vrai dire, il n’a pas véritablement le sentiment de pouvoir y jouer quelque chose. “C’est toujours un rendez-vous intéressant, il y a un gros dénivelé et la course s’annonce difficile. Mais est-ce que ça va vraiment me convenir ? C’est à voir, en tout cas j’arriverai au départ sans pression”. Viendra ensuite une coupure en juillet avant de repartir sur un nouveau bloc Tour de l’Ain - Tour du Limousin. “Ce sont deux courses qui doivent me convenir et qui feront partie de mes dernières opportunités de la saison avant un enchaînement de compétitions pour routiers-sprinteurs”.