L'UCI règlemente les transferts en hélico

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

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L'Union cycliste internationale n'avait pas apprécié le transfert par hélicoptère de plusieurs coureurs, organisé par RCS, pour redescendre du Gran Sasso lors du dernier Giro, alors que le téléphérique ou la voiture étaient prévus pour tous les participants. Elle avait réagit par un communiqué où elle condamnait cette pratique au nom de l'équité sportive, de l'égalité de traitement dans le transfert des équipes vers leurs hôtels et de la minimisation de l'empreinte carbone rappelée dans le cahier des charges des organisateurs du WorldTour.

Mais le règlement n'était pas assez précis pour les transferts par hélicoptère. Le comité directeur de l'UCI, réuni à Glasgow, a décidé de prévoir dans le cahier des charges des organisateurs une compensation carbone obligatoire en cas d'utilisation de transferts en hélicoptère et le traitement équitable des équipes.

L'utilisation des hélico pour les transferts existait avant le Giro 2023. En 2015, Richie Porte avait utilisé ce moyen de transport, déjà au Tour d'Italie, pour s'éviter les fatigues d'un long transfert par la route (environ 450 km) et Chris Froome pour redescendre de l'Etna en 2018.

Le Tour de France a aussi fait tourner les hélico pour transporter certains coureurs. À l'issue de l'étape Blagnac-Brive, en 2012,, cinq hélicoptères transportent les 20 premiers du classement général à Bonneval, départ du contre-la-montre. Les autres font le transfert en bus et voitures. Franck Pineau, DS de la FDJ, avait protesté : "On touche un peu le fond, surtout en fin de troisième semaine, où tout le monde est bien fatigué. Les vingt premiers dans l'hélico, d'accord et les autres, il faut qu'ils se brossent ? Ce n'est pas bien, tout le monde a fait le même Tour de France, il aurait pu y avoir une organisation un peu plus sérieuse".

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