Belgian Cycling vise 20 athlètes et trois médailles à Paris 2024
Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo
Sous le doux soleil de ce dimanche 13 août, le visage du directeur technique Frederik Broché s'illumine de satisfaction. Sans contestation, Lotte Kopecky a capturé le premier titre mondial de la Belgique chez les Elites depuis Nicole Vandenbroeck en 1973, symbole de Supers Championnats du Monde réussis pour la Belgique. Avec six médailles sur la route, cinq sur la piste, onze breloques dont quatre en or, il y a de quoi se réjouir. "C'était une belle répétition générale avant les Jeux olympiques de Paris. Nous avons quatre médailles dans des disciplines olympiques. Lotte sur la route et à l'Omnium. Chez les hommes, Wout van Aert a eu l'argent sur la course en ligne et Remco l'or sur le contre-la-montre. En regardant les archives, la Belgique a décroché trois médailles olympiques en cyclisme il y a 100 ans aux Jeux de Paris. Jusqu'à présent, ça reste un record. Si nous pouvons l'égaler ou l'améliorer, ce serait magnifique", espère-t-il au micro de DirectVelo. Avec quatre médailles, Lotte Kopecky est la dame de ces Championnats pour la Belgique. "Je la connais depuis longtemps. Elle a passé des caps. Nous n'avions pas la meilleure équipe lors de la course en ligne, mais elles se sont vraiment données pour l'aider. Nous avons plus de médailles féminines que masculines sur ce Championnat. C'est unique pour la Belgique."
N'en déplaise à Remco Evenepoel et Wout van Aert, Lotte Kopecky sera donc le porte-drapeau du cyclisme belge à Paris. Il est donc important de définir la bonne stratégie. Dans l'état actuel des choses, Lotte Kopecky doublera l'omnium avec la course en ligne sur route. "C'est combinable. Le contre-la-montre me parait de trop. Il faut évidemment voir comment la situation évolue avec Shari Bossuyt (sa coéquipière d'Américaine qui est sur le coup d'une suspension de l'UCI pour contrôle positif au létrozole, NDLR). Si elle revient, la Belgique aura de nouveau une belle chance de médaille. Il faut étudier la situation car à force de vouloir en faire trop, on peut aussi ne rien avoir. Lotte Kopecky est déjà tombée deux fois aux Jeux Olympiques. Une Madison avec des chutes pourrait très bien mettre en péril les Jeux de Lotte. La remarque vaut pour l'Omnium, mais avec ce qu'elle a montré, elle avait vraiment une grande chance de médaille", assure Frderik Broché.
N'en déplaise à Remco Evenepoel et Wout van Aert, Lotte Kopecky sera donc le porte-drapeau du cyclisme belge à Paris. Il est donc important de définir la bonne stratégie. Dans l'état actuel des choses, Lotte Kopecky doublera l'omnium avec la course en ligne sur route. "C'est combinable. Le contre-la-montre me parait de trop. Il faut évidemment voir comment la situation évolue avec Shari Bossuyt (sa coéquipière d'Américaine qui est sur le coup d'une suspension de l'UCI pour contrôle positif au létrozole, NDLR). Si elle revient, la Belgique aura de nouveau une belle chance de médaille. Il faut étudier la situation car à force de vouloir en faire trop, on peut aussi ne rien avoir. Lotte Kopecky est déjà tombée deux fois aux Jeux Olympiques. Une Madison avec des chutes pourrait très bien mettre en péril les Jeux de Lotte. La remarque vaut pour l'Omnium, mais avec ce qu'elle a montré, elle avait vraiment une grande chance de médaille", assure Frderik Broché.
PRÉVISION PARIS 2024 : CINQ ATHLÈTES DE PLUS QU'À TOKYO
Au niveau des hommes, tout dépend de la poursuite par équipes. Le quatuor belge a connu un revers, mais reste en lice pour la qualification. Toutefois, la meilleure chance est certainement la Madison. À Glasgow, la Belgique a perdu la médaille au dernier sprint (lire ici). Une déception sur le coup mais qui montre que la Belgique peut aussi ambitionner de monter sur la boite. Robbe Ghys et Lindsay De Vylder ont marqué des points, mais Fabio Van Den Bossche reste un candidat grâce à son podium sur la course aux points (lire ici).
Un soupçon de regret caresse Frederik Broché en pensant au VTT et au BMX. "La différence avec la route et la piste est assez grande, même si on a tendance à sous-estimer le niveau dans ces disciplines", souligne-t-il. Malgré cela, le directeur technique espère envoyer 20 athlètes à Paris en 2024. Quatre hommes et quatre femmes sur la route, quatre hommes pour la poursuite par équipes (dont deux pour la Madison), deux femmes sur la Madison, une sprinteuse pour le keirin, deux hommes et une femme en VTT, un homme et une femme au BMX. "Ce qui en ferait cinq de plus qu'à Tokyo", compare-t-il. Outre les résultats sportifs, ce qui le ravit surtout, c'est le bon déroulement du Championnat. "Quel soulagement ! Ce fut un exercice compliqué de diviser notre staff sur plusieurs sites. Tout s'est bien passé. C'est ce point qui me donne presque le plus de satisfaction." De quoi définitivement le rassurer avant les Jeux Olympiques de Paris.
Un soupçon de regret caresse Frederik Broché en pensant au VTT et au BMX. "La différence avec la route et la piste est assez grande, même si on a tendance à sous-estimer le niveau dans ces disciplines", souligne-t-il. Malgré cela, le directeur technique espère envoyer 20 athlètes à Paris en 2024. Quatre hommes et quatre femmes sur la route, quatre hommes pour la poursuite par équipes (dont deux pour la Madison), deux femmes sur la Madison, une sprinteuse pour le keirin, deux hommes et une femme en VTT, un homme et une femme au BMX. "Ce qui en ferait cinq de plus qu'à Tokyo", compare-t-il. Outre les résultats sportifs, ce qui le ravit surtout, c'est le bon déroulement du Championnat. "Quel soulagement ! Ce fut un exercice compliqué de diviser notre staff sur plusieurs sites. Tout s'est bien passé. C'est ce point qui me donne presque le plus de satisfaction." De quoi définitivement le rassurer avant les Jeux Olympiques de Paris.
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