Alan Riou : « J’étais dans le dur »

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

Alan Riou reste sur “une saison compliquée” sur le plan personnel. Il a eu du mal à se remettre du Tour d’Italie, son premier Grand Tour. “J’ai couru un peu trop vite après le Giro, j’étais un peu malade et ça a enfoncé le clou. J’ai vraiment eu du mal à ressortir la tête de l’eau jusqu’à la fin de la saison. J’ai cru que j’allais bien revenir à un moment mais finalement, je n’étais de nouveau pas bien. J’ai eu une carence en fer. Ça n’a vraiment pas été une bonne saison, j’étais dans le dur”, reconnaît-il au micro de DirectVelo. Il venait sur les courses pour faire son boulot d'équipier, sans réussir “à trouver les bonnes jambes. Parfois c’était un poil dur au niveau de la motivation. Mentalement, j’étais fatigué”. Ce qui n’est pas une habitude chez le Breton, habitué à bien finir ses saisons. 

Point positif, son année a été complète, avec une fin de saison en Chine. “J’espère que ça me servira pour la caisse cette année”. La coupure a été bénéfique. “Ça m’a fait du bien de couper et de reprendre l’entraînement plus tard”. Au premier stage de l’équipe, il était sans surprise “un peu en dessous du collectif. Mais depuis, ça a bien répondu”.

« JE VEUX ME FAIRE PLAISIR »

Alan Riou a envie de retrouver le niveau qui lui avait permis de gagner la Classic Loire-Atlantique en 2021. Il est notamment prévu qu’il retourne au Giro. “Il faudra que je reconfirme mon expérience et peut-être essayer de viser des étapes. Je veux me faire plaisir. Je suis plus cantonné dans un rôle d’équipier mais je veux être plus au niveau pour le faire que l’an passé. J’ai un profil assez complet. J’ai vraiment montré que je savais me sacrifier sans arrière-pensées, l’équipe apprécie. Ça me permet de voir beaucoup de courses différentes, c’est aussi ce que j’aime dans le vélo”.

Pour la première fois, le coureur de 26 ans débute une saison en étant en fin de contrat. “J’avais toujours un an d'avance par le passé, je resignais toujours avant. Ça peut peut-être apporter une pression en plus. Pour l’instant, je ne la ressens pas trop. J’ai envie de bien commencer ma saison et montrer ce que je sais faire”. Il se sait attendu par Arkéa-B&B Hôtels pour faire son boulot d’équipier. “Si je réponds bien aux attentes, il n’y a pas de raisons… Je suis motivé, j’ai fait le job”.

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