Tour de Côte d'Or - Et. 2 : Les réactions
Victor Loulergue (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) a remporté, ce samedi, la deuxième étape du Tour de Côte d'Or (Élite Nationale), disputée sur une distance de 165,6 kilomètres entre Dijon et Pouillenay. Il a devancé Louis Hardouin (Guidon Chalettois) qui reste leader du classement général (voir le classement). Aller à la réaction de : « On savait qu'on n'avait pas les armes pour rivaliser avec les grosses équipes mais on ne s'est pas affolé même quand Victor Papon était devant avec quatre minutes d'avance. Ils n'étaient que deux (avec Gauthier Navarro, NDLR). On n'a pas laissé partir de gros groupes sans nous. Dès qu'il y avait dix-quinze gars, j'ai fait les efforts au bon moment. Je fais la course parfaite. A la fin, Ronan (Racault) roule car il savait qu'il n'allait pas passer la bosse. Jason Ansard a eu un problème mécanique, mais même à deux ou trois, on a réussi à faire une belle course. On a joué aussi avec les autres équipes qui ont fait le jeu à notre place. On les remercie car on mérite peut-être moins qu'elles mais c'est le vélo. Il aurait fallu qu'ils me sortent de la roue. « Je suis le premier attaquant de la journée, je voulais prendre un coup d'avance. Je pensais être plus accompagné que ça et au final on n'était que quatre, rapidement plus que deux avant le retour de Vila. A la fin, je finis tout seul avant le retour de ce qui reste du peloton.
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J'avais vraiment la bonne patte. J'ai réussi à revenir sur des groupes tout seul. Et derrière ça roulait car j'avais le maillot jaune. J'ai réussi à garder mon calme, c'était la première fois que j'avais le maillot. A la fin, j'ai tout mis dans la bosse. Je suis allé chercher Plenel-Jobard, je me fais contrer par le coureur de Bourg (Victor Loulergue) et j'arrive à basculer avec eux. Je montre que je suis là.
Je fais deux mais c'était le général qui comptait. Je garde le maillot jaune. J'arrive à son pédalier dans le sprint mais j'avais déjà tout mis. Si j'avais pu claquer, je l'aurais fait Ça aurait été beau de gagner avec le maillot mais on va s'en contenter.
Demain, beaucoup d'équipes vont se mettre contre nous. Il y aura sûrement des alliances, c'est le jeu. On fera comme aujourd'hui, le mieux possible, avec nos armes. Le but c'est de garder le maillot mais si je ne le garde pas, on aura déjà fait deux beaux jours mais l'objectif est d'être présent ».
Dans le final, je voulais épauler Elyes (Plenel-Jobard). Tout le dernier tour, j'ai roulé à fond pour réduire au maximum derrière le coureur de Dijon (Antoine Berger) qui était sorti. Je lui ai fait le pied de la bosse à fond. Je me suis écarté avant son attaque. Malheureusement Elyes est tombé dans la descente.
Mon travail est rempli. Je n'avais plus rien à jouer au général. Je pouvais éventuellement jouer l'étape mais je n'ai pas hésité à donner un coup de main. Elyes a roulé pour moi tout le reste de l'année et là, c'était à moi de rendre la pareille. Ce soir on va étudier le parcours de l'étape de demain avec Tanguy (Turgis, le DS, NDLR). L'idée sera encore de se faire plaisir et d'aller chercher la meilleure place possible au général pour Elyes et une victoire d'étape pour ma part ».