Noémie Garnier continue de jouer les premiers rôles dans les labourés. Après avoir vécu un moment d’euphorie à domicile, à la Ferté-Bernard, en l’emportant coup sur coup lors des deux dernières manches de la Coupe de France (lire ici), la Sarthoise a répondu présent, dimanche, lors du Championnat de France Élites de cyclo-cross. Mais elle n’a rien pu faire face aux trois grandes favorites, absentes en Coupe de France fin décembre puisqu’elles étaient en Coupe du Monde. Ainsi, Noémie Garnier aura été la meilleure des autres. “Je suis très contente de terminer 4e au vu de la préparation qui a été perturbée dans les derniers jours à cause de plusieurs symptômes grippaux. Je n’ai pas pu beaucoup m’entraîner ces derniers temps, j’ai surtout subi plus qu’autre-chose. Alors faire 4e dans ces conditions, c’est comme une victoire pour moi”.

Voilà qui est posé. Noémie Garnier n’a pas le moindre regret. “Les filles qui montent sur le podium étaient tout simplement plus fortes sur le physique. En plus de ça, j’ai fait quelques erreurs techniques. Je perdais du temps dans des moments clefs et une fois qu’on perd la roue sur un circuit comme celui-là, il est super difficile de revenir”. Dans le final, la vététiste a fait craquer Anaïs Morichon avant de régler Amandine Muller au sprint. “Le final est très dur avec les planches sur lesquelles on arrivait en étant « oxy ». J’ai profité des escaliers, la partie que je préférais sur le circuit, pour gagner du temps sur mes adversaires”. Et réaliser une performance plus qu’honorable.

Contrairement à la plupart de ses adversaires du Top 10, Noémie Garnier va s’arrêter là pour cette saison, prendre le temps de couper avant de se focaliser sur la saison 2025 de VTT, qui reste sa priorité. Il est donc, déjà, temps de faire le bilan de cet hiver de découvertes dans les sous-bois et forcément, la sociétaire du Team Guével Roadborn n’a que du bien à en retenir. “Je termine la saison sur une bonne note, à Pontchâteau, dans ma région, avec plein de supporters. Franchement, c’était fou et super à vivre. Ça me booste pour la saison de VTT”. Imagine-t-elle revenir dans les sous-bois l’automne prochain ? “Peut-être, je ne sais pas encore mais si c'est le cas ça sera avec la même équipe”.