Après une saison dans la Conti de Decathlon AG2R La Mondiale, Léo Bisiaux fait le grand saut en WorldTour en cette année 2025. Et pour ses premiers coups de pédale chez les grands, le coureur de 19 ans va débuter sur la Coupe de France Pro, à savoir la Classic Loire-Atlantique, la Roue Tourangelle, Paris-Camembert et la Route Adélie de Vitré. "Tout se court ou se finit en circuit, c'est bien pour le rythme. Et c'est plus accessible que du WorldTour", estime-t-il. Après, le menu va se corser sur le Tour des Alpes et le Tour de Romandie. "Ça va être un premier test pour voir où j'en suis. Il y aura aussi le Tour de Suisse, le Championnat de France et pour la fin de saison on va voir ce qui est possible".

Ce qui est possible, c'est peut-être... un Grand Tour. "On ne s'interdit rien, on va voir déjà avec l'enchainement Tour des Alpes, Tour de Romandie et Tour de Suisse. Ça donne déjà une bonne idée. Le Tour, c'est impossible, ce sera soit la Vuelta, soit rien". C'est cet enchainement de courses à étapes qui pèsera dans la balance. "C'est un bel enchainement pour voir comment je récupère, sur des courses dures de grimpeur. On a aussi choisi le Tour de Romandie parce qu'il y a deux chronos, c'est important". Quant à son rôle, il est encore à définir. "Au Tour des Alpes, il y aura Félix (Gall) donc ce sera pour jouer devant avec lui, mais en Romandie je ne sais pas".

Pour le moment, Léo Bisiaux veut simplement découvrir ses sensations sur ces courses qui doivent lui convenir à l'avenir. "Je ne me suis pas projeté sur un rôle, on va déjà prendre le départ et voir comment je suis". Actif en cyclo-cross, où il va étendre son hiver jusqu'au Championnat du Monde de Liévin, sa reprise tardive va lui permettre de prendre son temps. "Quand j'ai démarré le cross, on s'est concentré sur ces efforts type cross, je ne fais pas pareil que les autres, je fais plus light. Avec la reprise fin mars, je vais pouvoir bien remettre en route. On va pouvoir faire un bon gros bloc, ça va faire du bien".