A 23 ans, Julian Maingot, licencié cette saison au Cercle Gambetta Orléans Loiret, ressentait le besoin de changement et d’évasion. L’an prochain, il sera servi puisqu’il vient de s’engager pour une saison avec la formation du Français exilé au Japon, Stephan Forest. Nommée Peugeot Cycles Nippon, l'équipe changera de nom en 2013.

« Tout à mon bonheur »

Voyager tout en pratiquant sa passion c’est ce à quoi vise le coureur originaire de Tours (Indre-et-Loire). Sur les conseils de Josselin Maillet, ancien coureur du Vendée U et mannequin au Japon, il a pris contact avec Sébastien Pilotte, le directeur sportif canadien de l’équipe, en juin dernier. Après quelques échanges de mails et appels via Skype, l’accord est conclu en octobre. "Le projet m’a plu, ils font plein de courses à travers le monde, explique Julian Maingot. Ça va être une nouvelle expérience pour moi, une aventure humaine et sportive. C’est tout à mon bonheur !"

Un programme de courses intéressant

La formation, qui compte une douzaine de coureurs de différentes nationalités, est basée dans la banlieue de Tokyo, à Yokohama. Stephan Forest l’a montée en 2006 d’abord sous l’appellation de NFCC, ensuite de Fuji-Cyclingtime.com Japon puis de Peugeot Cycles Nippon. Le Français Matthieu Cognard y est resté trois ans.
Cette saison, outre les compétitions japonaises, l’équipe a notamment couru le Tour de Franche-Comté et plusieurs épreuves internationales, notamment au Canada. Un programme de course qui plaît au coureur français : "Nous allons participer à plusieurs courses UCI à l’étranger, le Tour de Franche-Comté et peut-être le Tour de Gironde également. Et bien sûr au Japan Pro Tour, qui est l’équivalent de la Coupe de France DN1, avec une vingtaine de courses."

S’adapter au mode de vie japonais et progresser

Seul Français dans cette formation en 2013, il sait qu’il devra s’adapter à un autre mode de vie et aussi une autre façon de concevoir le cyclisme. "Là-bas, les courses élites sont plus courtes mais cela roule très vite, la sélection se fait par l’arrière", indique-t-il. Néanmoins, il avoue qu’il se sent déjà prêt dans la tête à s’envoler en terre nippone en mars. "Cela va être dur au début mais l’équipe prend en charge une partie de la logistique comme le logement, l’achat de vélo etc... Nous habiterons tous ensemble dans une Guest House, de quoi lier des liens très rapidement." Le Tourangeau se réjouit également de découvrir un pays où le cyclisme est en pleine expansion, "contrairement au sol français".
Sans victoire cette saison, Julian Maingot espère repartir sur de nouvelles bases et continuer à progresser, notamment au contact d’anciens coureurs professionnels qui vont rejoindre le projet la saison prochaine.

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Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com