Fabien Canal se surprend en cyclo-cross
Adepte du cross-country, discipline dans laquelle il fut titré au Championnat de France Espoirs 2011, Fabien Canal réalise une saison de cyclo-cross prometteuse avec trois Top 15 au Challenge National. "C'est la première année que je fais vraiment du cross sérieusement et je me fais plaisir", confie-t-il à www.directvelo.com. Il pense aussi à l'an prochain et tentera sans doute sa chance au niveau international, en Belgique. Les années précédentes, il participait à quelques épreuves dans les sous-bois l'hiver en guise de préparation pour le VTT. "Cela permet d'être prêt plus tôt", précise-t-il. Mais ses performances sur les trois manches nationales l'ont persuadé qu'il pouvait viser un Top 10 ce dimanche sur l'épreuve Elite du Championnat de France à Nommay.
Des angines à répétition fatiguantes
Cependant, le Franc-Comtois n'a pas été épargné par les ennuis de santé. Après la maladie de Lyme décelée en juin dernier qui le fatigue à certains moments, il a souffert de deux angines successives durant les fêtes de Noël. "Ma forme n'est donc pas extraordinaire, ça m'a vraiment coupé dans ma préparation pour le France, explique-t-il. J'ai été sous antibiotique depuis trois semaines, je viens juste de finir le traitement jeudi et ça me collait un peu les jambes !" Il aimerait néanmoins retrouver sa forme de Pontchâteau, lieu de la finale du Challenge National il y a de cela un mois. "J'étais content même si le circuit était plutôt roulant et pas trop à mon avantage, je voulais tenir la 10e place. Je n'étais pas loin du but, j'ai pété dans la dernière petite bosse (il a terminé 12e, NDLR)", se souvient-il.
« Le circuit de Nommay est une autoroute ! »
"Régional de l'étape", puisqu'il habite sur les hauteurs de Belfort, Fabien Canal a déjà repéré le circuit du Championnat. Et il n'est pas trop pour lui plaire. Il commente : "C'est une autoroute, pire que les manches du Challenge. Niveau technique, il n'y a rien, à peine quelques marches, le reste du temps ça va rouler gros plateau. Mais avec la boue, il faudra emmener comme un bourrin (sourires)." Au fil des passages, le terrain pourrait d'ailleurs vite devenir un bourbier. "Ça va être une course individuelle, un peu sauve-qui-peut !", lâche-t-il. Il ajoute : "Si je fais dans les 15 premiers, je serais déjà bien content."
L'émulation fraternelle
Avant dimanche, le coureur de 23 ans ira encourager son frère Emile, vainqueur du Challenge National Cadets cette saison. L'émulation fraternel lui sert aussi de catalyseur. "C'est sûr que parfois avant ma course ça met la pression de crier au bord de la piste... En même temps, ça me ravit de la voir courir de cette façon et ensuite, j'ai envie de lui faire plaisir pendant ma course. C'est toujours motivant !", avoue-t-il. Jusqu'à dépasser ses limites ? Réponse ce week-end.
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Crédit Photo : Thomas Maheux - www.facebook.com/pages/Thomas-Maheux-Photographie