Auteur la saison dernière d’un été prometteur avec notamment une 3e place sur le Tour de la CABA et une 4e au Tour des Landes, Sylvain Lamarque a pris la décision de raccrocher le vélo de compétition. ̎J’ai presque fait que du vélo lors de ces deux dernières années et mes résultats étaient bien en deçà de mes espérances. Je n'avais pas un grand avenir dans le milieu", confie-t-il à www.directvelo.com. Réaliste, il a choisi d’entrer dans la vie active après deux saisons passées au plus haut niveau avec l’Entente Sud Gascogne. "J’aurais pu continuer avec eux pour ma dernière année espoir mais je n’y voyais pas un grand intérêt... Je voulais gagner ma vie, le vélo c’est trop aléatoire ! ̎, précise-t-il.

De beaux souvenirs espagnols en 2011

L’ancien sociétaire du VC Tarnos retient néanmoins de beaux souvenirs avec l’ESG, notamment en 2011 lorsqu’il avait enchaîné neuf jours de courses avec la Ronde de l’Isard et le Tour de Navarre. Il se souvient : "C’était deux superbes courses qui m’avaient permis de prendre de la caisse. J’avais beaucoup appris également au contact de gars comme Fabien Rey ou Damien Branaa." Il garde également en mémoire une autre course espagnole, le Tour Aragon-Béarn qu’il avait terminé en 8e position, en "aidant [son] pote Nicolas Capdepuy (4e, NDLR)." 2012 restera cependant pour le Pyrénéen à oublier. Il admet être "passé à côté de la Ronde de l’Isard" et les annulations successives du Tour de Madrid et du Tour des Pyrénées lui laissent comme un goût d’inachevé alors qu’il se sentait en forme en juillet. Surtout, il est reconnaissant envers Dominique Arnaud, le directeur sportif de l’ESG, de lui "avoir donné sa chance" et il tient à "remercier Alex Abel pour ses plans d’entraînements".

Toujours un œil sur l’actualité cycliste

Désormais, c’est le monde de la restauration qui est le sien. Titulaire d’un bac en Hôtellerie-Restauration, Sylvain Lamarque travaille comme serveur dans un restaurant. "J’aurais aimé continuer le vélo en ayant un boulot à côté pour pouvoir gagner ma vie convenablement mais dans la restauration, ce n’est pas possible, fait-il remarquer. Nous travaillons souvent les week-ends... au moment où j’étais en déplacement avec l’Entente." Il n’en délaisse pas moins le sport et continue à suivre l’actualité cycliste. "J’adore le sport, ça me manquerait trop de ne plus en faire, commente-t-il. Je me suis mis au trail et au ski de fond..." Il n’hésite pas non plus à aller accompagner "les copains lors de leurs entraînements." Son deux-roues n’est donc pas près d’être mis au placard. "Je ferai un peu plus de vélo quand les beaux jours reviendront", termine-t-il.

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Crédit Photo : Guy Dagot - www.sudgironde-cyclisme.net