Fraîchement arrivé la semaine passée de Canberra, la capitale de l’Australie, Etienne Blumstein-Jones prend peu à peu ses marques dans sa nouvelle vie française. Il s’apprête à prendre part à sa première course sur le sol français ce samedi, Châteauroux-Limoges. A 23 ans, il n’est pas venu pour faire un voyage linguistique de six mois mais bien pour courir avec l’UV Limousine, tout d’abord en 2e catégorie. C’est la dernière recrue du club limousin.
 
Le vélo après le foot

Etienne Blumstein-Jones a débuté le cyclisme il y a tout juste cinq ans. "J’en ai eu marre de jouer au football et j’ai décidé de me mettre au vélo", explique-t-il à www.directvelo.com.
L’Australien a trouvé sa voie et se plaît "à repousser [ses] limites chaque jour". Il a débuté au haut niveau en Australie en 2010 sous les couleurs du Canberra Cycling Club et obtenu une 6e place sur le Championnat régional du territoire de Canberra ainsi qu’une 8e place sur le Tour de Bright. Son année 2011 fut plus compliquée avec de nombreuses chutes, une cassure de la clavicule et une fracture du scaphoïde. L’année passée, il a évolué d’un cran et amélioré encore un peu plus ses qualités de puncheur en prenant la 2e place de la Wagga Wagga Classic et une 14e place sur la kermesse d’Orica. "Je suis particulièrement fier d’avoir également terminé 24e de la 3e étape du Tour du Nord-Ouest en Australie car mon retard sur Mark O’Brien, le meilleur grimpeur Australien qui court maintenant chez Raleigh, n’était que de 3' min après 16 km de montée", raconte-t-il.

Un début sur Châteauroux-Limoges

Désormais, et ce pendant six mois, c’est en France qu’il va courir. "J’ai souhaité venir ici afin de poursuivre ma carrière de cycliste de haut niveau et d’accumuler de l’expérience, comme j’avais pu le faire aussi lorsque j’avais couru le Tour de Nouvelle-Calédonie il y a deux ans", évoque-t-il.
C’est d’ailleurs lors de ce voyage qu’il avait rencontré Nicolas Ferrand, aujourd’hui coureur à l’US Montauban. "Nicolas est devenu un ami et il m’a mis en relation avec l’UV Limousine, un club auquel appartient son colocataire William Perrier, précise Etienne Blumstein-Jones. Le président Dominique Profit m’a donné l’opportunité de venir chez eux, je leur en suis très reconnaissant, j’ai hâte de commencer la compétition. J’habite avec William et Nicolas la semaine à Toulouse et le week-end, je serai avec l’UVL !" Pour cette saison, il aimerait bien "éventuellement gagner une course" et surtout rentrer plusieurs fois dans le Top 10. L’UVL étant en DN3, il espère aussi être en forme sur les manches de Coupe de France et monter en première catégorie.
Première course pour lui sur le sol français dès demain, une classique remise au goût du jour l'an dernier : Châteauroux-Limoges.

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