Lilian Calmejane (Occitane Cyclisme Formation) vient de réaliser une belle série de Top 10 sur les épreuves Elite Nationale du grand Sud-Ouest. A quelques jours du Tour du Périgord, 2e manche de la Coupe de France de DN2, il répond aux questions de www.directvelo.com.

DirectVélo : Tu as enchaîné avec réussite la saison routière après un hiver dans les sous-bois. Après une belle 2e saison chez les Espoirs, tu sembles avoir franchi un palier ?
Lilian Calmejane : L'été dernier, je me suis rendu en Angleterre à Nottingham pour un stage dans le cadre de mes études en école de commerce. Du coup, j'ai très peu couru, et j'ai accumulé du jus. De ce fait, j'ai une soif de courir très importante. Le côté mental est très important sur le vélo, et pour le moment je prends pas mal de plaisir.
Physiquement, j'ai également passé un palier. Avec mon nouvel entraîneur, Roland Flaujaguet, j'ai effectué plus d'heures de selle. Du coup, la principale différence se fait en fin de course. Je finis beaucoup mieux les courses qu'en Espoir 1 ou 2. Néanmoins, et malgré 7 Top 10 en Elite, je regrette de ne pas avoir plus de résultats !

Dans quelles dispositions abordes-tu le Tour du Périgord de ce dimanche ?
Actuellement, je suis en pleine préparation pour le Loire-Atlantique Espoirs et la Ronde de l'Isard. Je sors assez bien du Circuit de Saône-et-Loire mais un peu anémié. Il a fait très froid et je suis enrhumé. Cependant, le circuit proposé dimanche est assez dur pour que les costauds s'expliquent entre eux. Si les jambes sont là, j'espère me mêler à la lutte pour la victoire et ainsi empocher le plus de points possible pour l'équipe.

Garder les pieds sur terre

L'Occitane CF figure au pied du podium de la Coupe de France à l'issue de la 1ère manche...
Les manches de Coupe de France DN2 sont un objectif pour le club et l'équipe est très motivée. En début de saison, l'objectif était de terminer dans le Top 5. Pour l'instant, nous n'avons pris ni avance ni retard... Sur la Vienne Classic, malgré les 5e et 12e places de Fabien Fraissignes et Jérémy Loubeau, nous aurions pu faire beaucoup mieux ! Personnellement, je ne me focalise sur ces manches car elles sont trop nombreuses. Cependant, le Tour du Périgord est la manche "locale" pour nous, et nous avons le devoir de briller. Il y a une bonne dynamique de groupe et de l’homogénéité. Plus que le Top 5 au classement final, ce que l'on doit chercher à faire, c'est gagner les courses !

Et une montée en DN1 ?
Nous sommes une DN2 modeste, nous n'avons même pas de survêts (rires) et l'ensemble du staff est bénévole. D'ailleurs, merci à eux ! C'est pourquoi je pense qu'il faut garder les pieds sur terre et être réaliste quant à une éventuelle montée en division supérieure.

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Crédit Photo : Marine Grolier - www.marinegrolier.fr