Benoît Sinner s’est reposé

Depuis quelques semaines, le leader du Challenge DirectVélo s’était fait discret. Sa première partie de saison fut plus que fructueuse avec sept victoires. Mais avec la chaleur et l’enchaînement des courses, Benoît Sinner (Armée de Terre) a ressenti le besoin de souffler. Une nécessité qui est devenue indispensable après le Tour de la Dordogne début juillet. "J’ai eu une gros coup de moins bien, j’ai ressenti le besoin de me reposer, explique-t-il à www.directvelo.com. Je m’étais beaucoup entraîné jusqu’alors et j’étais tout le temps sur le qui-vive. A un moment, il faut savoir couper un peu pour se relâcher, les saisons sont longues." Il s’est alors accordé une semaine de repos et aurait aimé participer au Grand Prix Cristal Energie, manche de Coupe de France. Il s’était même déplacé pour l’occasion. "J’ai dû y renoncer. Physiquement, je ressentais de la fatigue et la tête n’y était plus trop non plus, il ne fallait pas que ça devienne de la lassitude", confie le militaire.

D’autant qu’il reconnaît avoir beaucoup misé sur la préparation pour le Championnat de France Amateurs où il a pris la 7e place. Satisfait du collectif avec notamment le podium glané par Yann Guyot (3e), Benoît Sinner attendait mieux d’un point de vue personnel. "Je m’étais bien impliqué dans les stages, le profil me convenait bien. C’était la course que je voulais gagner. Physiquement, il fallait être au top. C’est ainsi, je reporte ça à l’an prochain maintenant (sourires) !", commente l’ancien coureur professionnel chez Agritubel.

Benoît Sinner a alors pris la décision de reprendre la compétition au Grand Prix de Pérenchies (1.2) sur les pavés. "Je n’étais pas mécontent des sensations mais à 20 km de l’arrivée, un coureur a cassé sa potence devant moi, il est tombé et m’a embarqué également. Je n’ai pas eu grand-chose, mise à part des égratignures et surtout très mal aux cervicales, sans doute une grosse entorse", précise le coureur de 29 ans. En effet, il levait difficilement  la tête sur son vélo. Les séances de kiné ont fait leur œuvre et il a pu remonter sur sa machine il y a une semaine avant de partir en stage de préparation à Aix-en-Provence. La prochaine manche de Coupe de France , le Grand Prix de la Saint-Laurent Elites, à Montpinchon mardi prochain, s’annonce décisive. "J’arrive à bien rouler désormais, j’ai couru au Grand Prix de Bras lundi dernier mais j’ai toujours du mal à lever la tête et des douleurs au cou", admet-il. Pour autant, il ne se désunit pas et espère bien être un élément moteur en Normandie. "On verra ce que cela donne à l’entraînement d’ici là !", conclut-il.

Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com
 

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