Alors qu’il devait participer au Tour de Bretagne qui débutait ce vendredi, Jérémy Cornu (Vendée U) doit observer une période de repos de cinq jours, sans toucher au vélo. La faute à un problème récurrent au niveau du nerf sciatique. "J’ai cette gêne depuis quatre ans maintenant, explique le coureur de 22 ans à www.directvelo.com. J’avais déjà eu mal durant l'échauffement du prologue du Tour de Normandie, mon oncle m'a manipulé 30 minutes avant le départ et depuis tout allait bien, jusqu'à ce jeudi." Il reconnaît qu’il n’y a pas "de remède magique" et qu’il lui faut avant tout se reposer. Les années précédentes, le Calvadosien souffrait surtout d’une allergie persistante au pollen, un souci qui semble le laisser tranquille cette saison. "J’ai un nouveau traitement de désensibilisation qui fait effet", précise-t-il.

Pour sa première année non-Espoir, Jérémy Cornu réalisait jusqu’à présent une saison satisfaisante. Outre sa victoire sur la Suisse Vendéenne en mars dernier, il a terminé 6e de Nantes-Segré, 8e de la Boucle de l’Artois et également 11e du Tour de Normandie (2.2). "Je sens que j’ai passé un cap, je pèse plus sur la course et je suis capable d’être aux avant-postes sur tous les terrains", reconnaît-il. Avant d’ajouter : "Je me fais plaisir dans les bordures, ce qui était ma plus grosse lacune, et j’ai gagné en régularité."  Une régularité qui lui a d’ailleurs permis de réaliser un bon résultat sur le Tour de Normandie, même s’il avoue avoir "un sentiment d’inachevé" dans la mesure où il "loupe de très peu un Top 5 au général" qui paraissait à sa "portée".
 
Après les départs de Pierre-Henri Lecuisinier et Bryan Nauleau, deux cadres du Vendée U, Jérémy Cornu s’affirme peu à peu. Il aurait aimé enfin lever les bras sur le Tour de Bretagne. "En théorie, c’était un gros objectif pour moi et l’équipe, j’avais à cœur de confirmer ce que j’avais montré au Normandie", concède-t-il. Désormais, il se concentre sur la prochaine manche de Coupe de France DN1, le Grand Prix de Nogent-sur-Oise et le chrono par équipe qui viendra ensuite lors des Boucles de la Marne fin mai. "Nous aimons ces efforts collectifs qui représente la force d’un groupe !"

Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com