L'UC Nantes Atlantique voulait rester au contact
L'UC Nantes Atlantique a le vent en poupe. Après la victoire de Fabien Schmidt sur la dernière étape du Tour de Bretagne (2.2), les maillots bleu et jaune ont pris la tête de la Coupe de France DN1 au terme du Grand Prix de la Ville de Nogent-sur-Oise. Cette position leur permettra de partir après tout le monde sur les Boucles de la Marne, le contre-la-montre par équipes qui servira de support à la prochaine manche de la Coupe de France. Sébastien Cottier le directeur sportif nantais répond aux questions de www.directvelo.com.
DirectVélo : La première place en tête de la Coupe de France DN1 était-elle un objectif avant le Grand Prix de la Ville de Nogent-sur-Oise ?
Sébastien Cottier : Non, nous voulions simplement nous rapprocher de l'Armée de Terre car nous étions à 57 pts avant la manche. Il nous fallait rester au contact de l'Armée en terme de points. L'intérêt d'être en tête à ce moment-là, c'est de partir en dernier au contre-la-montre par équipes. Nous pourrons ainsi être renseignés sur les temps des autres équipes.
Quelle a été l'attitude des coureurs de Nantes dans le peloton derrière l'échappée ?
Tout le monde s'est marqué entre Vendée U, l'Armée et nous. Les équipes du milieu de tableau ou de la fin du classement s'attendaient à ce que les leaders prennent la course en mains. C'est aussi aux autres de prendre leurs responsabilités.
Nous avons pris la décision de ne pas rouler et de nous concentrer sur les points qui restaient à prendre à partir de la 7e place (les Nantais se sont classés 7e, 19e et 21e, NDLR). Boucher 9 minutes aurait coûté trop d'efforts.
Comment allez-vous préparer le contre-la-montre par équipes du 31 mai aux Boucles de la Marne ?
A Nantes nous avions décidé dès cet hiver de le préparer, bien avant d'être en tête de la Coupe de France.
C'est un exercice particulier, qu'on pratique de moins en moins sur les courses pendant la saison. De plus, on n'a pas l'habitude d'un chrono de 66 km chez les amateurs.
Nous allons donc rassembler les coureurs sur certaines courses et faire un stage pour travailler la technique et l'homogénéité.
Crédit Photo : Hervé Dancerelle - www.directvelo.com