Maxime Renault : « Une année pour réussir »

Maxime Renault n’aura donc fait qu’un aller-retour dans l’Elite. Néo-pro cette saison sous les couleurs de BigMat-Auber 93, le Normand n’est pas conservé par la formation Continentale. Forcément très déçu, Maxime Renault ne baisse pas les bras pour autant, et espère désormais pouvoir rebondir sous les couleurs du BIC 2000, comme il l’explique pour DirectVelo.com.  

« Je m’attendais un peu à ne pas être conservé chez BigMat-Auber 93. Malgré tout, cela reste une déception, surtout après l’année que j’ai pu vivre. J’ai quand même eu une tendinite l’hiver dernier, laquelle avait pourri toute ma préparation hivernale. Derrière, ça a été vraiment compliqué de revenir à un bon niveau. Après, on ne sait jamais. Si je fais une bonne performance sur l’une des dernières courses de la saison, pourquoi ne pas retrouver quelque chose. En fait, c’est simple : il me reste le Tour de Vendée (ce dimanche, NDLR), Paris-Bourges et Paris-Tours en ce mois d’octobre. Cela me fait donc trois occasions de m’exprimer. Après, je dois admettre avoir un peu plus de chance de faire un résultat sur le Tour de Vendée que sur Paris-Tours (sourires). Mais dans tous les cas, je me suis déjà préparé à redescendre chez les amateurs.  

« REPASSER PRO EN 2016 »

J’ai donné mon accord au BIC 2000. C’est une bonne équipe de DN1. C’est aussi l’équipe réserve de Bretagne-Séché Environnement désormais. On ne sait jamais. Si je fais une bonne saison 2015 avec le BIC, pourquoi ne pas repasser pro en 2016. C’est l’idée. De toute façon, je me donne une année pour réussir, sinon j’arrêterai fin 2015. En tout cas, je suis encore motivé. J’ai envie de montrer que cette année, ce n’était pas vraiment moi. Je n’étais pas à mon niveau et je compte bien le prouver à l’avenir. Pour cela, il faudra déjà que je refasse un bon hiver, que je reprenne sur les bases que j’avais eu l’an passé. C’est ce qui m’a manqué cette saison.  

« LORSQUE L’ON N’EST PAS SPRINTER... »

J’ai quand même des regrets sur cette saison 2014. L’équipe m’avait demandé de profiter de la première moitié de saison pour bien m’adapter, avant d’aller faire des résultats en deuxième moitié de saison. Après, c’est vrai que lorsque l’on n’est pas sprinter... on n’a pas 200 occasions de gagner dans l’année. J’ai eu ces problèmes physiques... Je me sentais déjà un peu mieux au mois d’août, même si ce n’était pas non plus la grande forme. Dès le mois d’août, les dirigeants m’avaient expliqué qu’ils ne savaient pas trop s’ils allaient me conserver ou non. A partir de là, j’ai compris que ça n’allait sans doute pas le faire. Evidemment, le fait que l’équipe BigMat ait moins de coureurs l’an prochain n’a pas aidé. Si nous avions pu garder un effectif aussi important l’an prochain, j’aurais peut-être eu plus de chance de rester. Mais bon avec des si... et puis même avec un effectif de neuf coureurs, ils auraient quand même pu me garder.

« L’UN DES MEILLEURS DE L’EQUIPE AU LIMOUSIN »

S’il fallait retirer du positif de cette année malgré tout, je dirais que j’ai pu faire de belles courses, acquérir de l’expérience. J’ai pris du plaisir sur certaines courses comme les 4 jours de Dunkerque, même si c’était dur. J’ai bien aimé La Polynormande. Sans oublier le Tour du Limousin (43e), une course que j’avais déjà pu disputer par le passé (en tant que stagiaire de Saur-Sojasun, NDLR). J’ai pu voir sur cette course que j’avais le niveau. Au Limousin, je pense avoir été l’un des meilleurs de l’équipe, à un moment où je commençais tout juste à retrouver mon niveau. C’est d’ailleurs ce qui me laisse des regrets. Pour terminer malgré tout sur du positif, je n’oublie pas non plus ma journée passée à l’avant de la course sur le Grand Prix d’Isbergues. Puis récemment sur le Tour du Gévaudan, je n’étais pas trop mal non plus. Sur la Montée Jalabert, il devait y avoir une trentaine de mecs devant moi, alors que c’était un poil dur pour moi. Je pense que j’étais à ma place sur ce Tour du Gévaudan. Et je me sentais aussi à ma place chez les pros. »

Crédit photo : www.velofotopro.com
 

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