Charles Herbert : « Une belle opportunité »
Né le 19 septembre 1996, Charles Herbert n'est pourtant pas le benjamin du Tour de Normandie (2.2). L'Allemand John Mandrysch (MLP Team Bergstrasse) est né 29 jours après le sociétaire du Vendée U. "Mes directeurs sportifs m'ont parlé de la possibilité de participer à cette épreuve pendant notre stage en Espagne, et je l'ai su officiellement il y a environ un mois", déclare-t-il à DirectVelo.com.
S'il n'a pas fait de préparation particulière, il a partagé la semaine dernière une longue sortie d'endurance avec les pros à l'occasion d'un stage commun entre le Vendée U et le Team Europcar. "Je n'avais également pas couru le week-end du 7-8 mars pour avoir de la fraîcheur cette semaine", indique-t-il.
L'espoir 1ère année parle "d'une belle opportunité" dans sa découverte du haut-niveau. "C'est une chance d'être au départ du Tour de Normandie", assure-t-il. Le Vendéen espère prendre de l'expérience pour "les prochaines années qui seront plus importantes pour [lui]".
Charles Herbert s'est bien adapté au peloton amateur. Il a terminé 8e et 15e sur le Circuit des Plages Vendéennes. "Je suis assez satisfait. J'essaie faire au mieux le travail qu'on me demande, d'aider et replacer mes coéquipiers", rapporte l'ex-licencié du VC Agésinate.
Lundi, il a pris la 78e place du prologue de Saint-Lô (Manche). "Je ne savais pas à quoi m'attendre. Je termine dans le milieu de tableau, c'est plutôt correct." Sur la rampe de lancement, malgré son jeune âge, il ne ressentait pas de stress particulier. "J'étais pressé de découvrir cette course. Je ne veux pas avoir de regrets en fin de semaine. Je veux aider l'équipe notamment des coureurs comme Jérémy Cornu ou Paul Ourselin qui ont des ambitions au classement général", prévient-il.
Crédit photo : Eléa Gautier
Crédit photo : Eléa Gautier