Alexandre Delettre : « La plus belle course »
Pour tous les Juniors qui savent grimper, la Classique des Alpes est LA course à ne pas manquer. Contacté par DirectVelo, Alexandre Delettre ne cache pas son enthousiasme : "Je n'ai pas réussi à finir l'an dernier mais du peu que j'ai vu, c'est la plus belle en terme d'organisation. C'est vraiment une super course !".
Comme chaque année, la course devrait se décanter dans la difficile ascension du Mont du Chat (9 km à 7,8%) dont le sommet est situé à 35 kilomètres de l'arrivée. C'est dans cette même montée qu'Alexandre Delettre a dû renoncer l'année dernière. "J'ai été victime d'une insolation. Dans la côte je n'étais vraiment pas bien, à tel point que j'ai cru que j'allais m'évanouir", raconte-t-il. Terrassé par la chaleur en 2014, le pensionnaire de la formation M Santé Cyclisme Junior a bien retenu la leçon : "je vais me préparer en conséquence cette année, d'autant qu'il devrait faire beau et chaud samedi". Avant d'ajouter : "Je ne suis pas allé sur place reconnaître le parcours, mais il n'a pas beaucoup changé par rapport à 2014. J'ai bien étudié le profil sur internet, je pense que ça suffira".
4E EN PREMIERE CATEGORIE
S'il reconnaît être "en bonne forme", pas question non plus de se laisser griser. "Ce sera très dur, déjà à cause du parcours, mais aussi parce que les gars qui y participent ont un bon niveau", confesse le coureur de 17 ans.
Comme il le dit lui-même, la Classique des Alpes est "une course pour les costauds". Et le sociétaire du comité de Provence n'a pas à rougir : avec une victoire en début d'année et une bonne performance d'ensemble sur le Tour de PACA (une fois 2e, deux fois 3e et 6e du général), il peut espérer tirer son épingle du jeu. "Je suis content de ma saison jusqu'ici. Je ne pensais pas faire aussi bien", avoue-t-il. Si l'on ajoute à cela la 4e place acquise sur le GP Rhône-Alpes Sud (toutes catégories), Alexandre Delettre a toutes les raisons d'y croire. "Un Top 10" lui suffirait même s'il ne veut pas s'empêcher de lorgner plus haut. "A chaque fois que je prends le départ d'une course, je vise la gagne, sinon à quoi bon...", conclut-il.