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29 kilomètres séparent Roanne (Loire) et Cours-la-Ville (Rhône), lieu ce mardi de la 7e manche de la Coupe de France DN1. A côté de la maison et sur une course où il a souvent brillé, le CR4C Roanne est attendu. 15e du général, le club espère se sortir d'une mauvaise spirale en Coupe de France. Le directeur sportif Vincent Garin regrette de son côté "une concurrence malsaine" qui s'installe au fil des manches. Il a répondu aux questions de DirectVelo.com.
DirectVelo.com : Le Grand Prix de Cours-la-Ville a souvent souri au CR4C Roanne. Est-ce une manche qui vous correspond ?
Vincent Garin : Nous avons des bons coureurs et qui sont en forme : Axel Gagliardi, Nick Schultz, Florian Dumourier... A côté, il y a des garçons comme Paul Sauvage, Lucas Papillon, Mathieu Fernandes... Nous avons une équipe homogène. D'habitude, nous allons sur la Coupe de France DN1 pour gagner la manche. A Cours-la-ville, le but premier sera de prendre un maximum de points. On pensera à la victoire, mais on veut se soulager et prendre des points d'avance...
Comment vis-tu cette 15e place en Coupe de France ?
Nous sommes dans le dur à deux manches de la fin. Nous ne voulons pas entendre parler de la relégation. Nous ne regardons pas derrière, mais nous restons prudents. Tout peut vite se passer. Nous avons un peu de pression même si nous ne voulons pas nous la mettre. A Cours-la-Ville, nous sommes à côté de la maison... Nous espérons une course difficile. C'est un peu paradoxal. Nous sommes mal placés et nous espérons une course dure. Mais nous préférons les profils difficiles. Il faudrait que ça roule vite, ce qui provoquerait une grosse sélection.
« NOTRE SAISON N'EST PAS MAUVAISE »
Avec les départs tardifs de Jérôme Mainard et Jimmy Raibaud, t'attendais-tu à un tel scénario en Coupe de France ?
Nous espérions un peu mieux. Si on regarde sur l'ensemble de l'année, la saison n'est pas mauvaise. Nous avons un manque de victoires et une très mauvaise position en Coupe de France. Nous avons quand même des bons résultats. Le classement le plus révélateur est pour moi celui de DirectVelo. Nous sommes actuellement 10e au scratch (9e club de DN1). C'est à mon avis notre place. La Coupe de France n'est pas révélatrice de notre saison. C'est la même chose pour le SCO Dijon qui est dernier de la Coupe de France. Ce n'est pas sa place...
Est-ce que cette 15e place peut avoir une influence négative sur l'équipe ?
La Coupe de France met de la pression négative. Sur les premières manches, on veut toujours marquer des points pour se dégager de la pression. De notre côté, elle est là depuis le début de la saison. Nous ne voulons tout de même pas la mettre aux coureurs... Je trouve en tout cas que plus la saison avance, plus la pression devient un peu malsaine. Ça devient du chacun pour soi. Nous l'avons vu au Grand Prix Cristal Energie, la dernière manche, au moment de la chute collective. Après la gamelle, c'était n'importe quoi... Il n'y a plus l'entre-aide qu'on retrouve sur les autres courses. Il y a une impression de survie. Ça donne une concurrence malsaine...
Crédit photo : Philippe Pradier - picasaweb.google.fr/PHPHOTO42