Sylvain Blanquefort veut renouer avec la victoire
Sylvain Blanquefort est satisfait de sa saison 2015 avec l'UC Nantes Atlantique : "Sur un plan humain cela a été très bien. La saison a été aussi pour moi l'occasion de découvrir des courses du Grand Ouest mais aussi d'apprendre une autre façon de courir", apprécie-t-il. Sportivement, le 3e du Grand Prix d'Availles Limouzine concède à DirectVelo.com que le bilan est sans doute plus mitigé : "Je n'étais pas forcément très bien au début de saison. J'aurais sans doute pu faire un petit mieux par la suite mais il est certain que je n'étais pas tout à fait au niveau des attentes du club, en particulier pour tenir le rôle de capitaine de course".
Il ajoute que "la découverte de nouvelles courses si elle est enthousiasmante, complique tout de même la responsabilité du leader surtout sur les courses d'un niveau très exigeant comme le Tour de Bretagne ou celui du Loir-et-Cher par exemple". Il observe aussi que la densité de niveau est sans doute supérieure dans le peloton du Grand Ouest à celle du Sud-Ouest même si la qualité de ce dernier est déjà relevée. Ces différents constats ajoutés au changement professionnel du coureur de bientôt 30 ans - il devient en effet moniteur au Vélodrome de Bordeaux Lac où il assiste le grand public et les clubs usagers de la piste en soirée - l'ont poussé à envisager une mutation.
« UN NOUVEAU DEFI »
"J'avais la volonté de me rapprocher de Bordeaux étant moins disponible pour les grands déplacements en raison de ce nouvel emploi", précise l'ingénieur diplômé de Polytech'Tours. Le projet de développement qu'il doit mettre en place au vélodrome doit lui permettre d'obtenir son diplôme d'Etat. Des discussions s'entament donc avec David Escudé le directeur sportif du GSC Blagnac Vélo Sport 31 pour finalement aboutir fin septembre. Ce nouveau défi enthousiasme Sylvain Blanquefort qui y voit l'occasion d'être performant pour servir sa nouvelle équipe et aider les jeunes : "Je reste compétiteur dans l'âme et j'espère renouer avec la victoire en 2016. Je sais de toutes façons que quand le collectif va bien, c'est plus simple ensuite de briller individuellement". La connaissance du club de Blagnac a également été un critère de choix déterminant : "Je m'épargne une longue période d'adaptation. Je connais plutôt bien l'encadrement, les mécaniciens, les soigneurs mais également quelques coureurs."
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