Rudy Barbier (Roubaix Métropole Européenne de Lille) a remporté au sprint ce dimanche la 58e édition de la classique Paris-Troyes (1.2), disputée sur 168,5 kilomètres entre Nogent-sur-Seine et la préfecture auboise. Rudy Barbier devance Baptiste Planckaert (Wallonie-Bruxelles) et son frère Pierre Barbier (VC Rouen 76). Le Picard succède au palmarès à David Menut. Voici les réactions recueillies par DirectVelo.

Rudy Barbier (Roubaix Métropole Européenne de Lille)
Vainqueur de Paris-Troyes
« La jonction s’est faite à 1 km de l’arrivée. L’équipe avait roulé toute la journée pour moi et j’ai réussi à prendre le dernier virage en troisième position. Le week-end dernier, au GP de Lilliers, on est passé complétement à côté de notre course. Toute l’équipe avait vraiment envie de se rattraper. Tout s’est parfaitement déroulé. On a été présent dans les coups, on tenait à avoir toujours une longueur d’avance. C’est même moi qui ai déclenché la première bordure dès le départ. Aujourd’hui, c’est vraiment une victoire collective. Je suis vraiment content pour l’équipe. En plus mon frangin va chercher un podium. C’est la première course que l’on fait tous les deux et on monte tous les deux sur le podium !  Je crois qu’il ne se rend pas compte à quel point il est fort. Je suis vraiment content pour lui. Ma saison est bien lancée. C'est important pour moi et pour l'équipe de gagner en début de saison. »

Pierre Barbier (VC Rouen 76)
3e
« Je suis doublement content. Pour mon frère et pour moi. Finir troisième, j’aurais signé au départ. Mais avec la victoire de mon frère c’est encore mieux. Mon DS m’avait dit que même si je n’étais pas dans la première bordure en début de course, ça pouvait rentrer. C’est ce qui s’est passé. Dans le sprint, je n’ai pas du tout pris la roue de Rudy (Barbier). Je me suis concentré sur mon sprint grâce à mes coéquipiers qui m’ont mis dans les meilleures conditions toute la journée. Le premier objectif de la saison, c’était Paris-Troyes donc objectif accompli. Je sais que je ne suis qu’Espoir 1 mais j’espère quand même être appelé en Equipe de France Espoirs. »

Romain Feillu (HP BTP-Auber 93)
6e et présent dans l’échappée repris à 1 km
« On a toujours pesé sur la course, Pierre Gouault était dans l’échappée puis Julien Guay est rentré sur l’avant. Dans le groupe de 18, on était vraiment en position de force. Je pensais qu’on allait faire un bon résultat mais malheureusement le peloton est rentré. Il y avait pas mal d’attaques dans le groupe donc c’était difficile de rouler à bloc. Les coureurs de Fortuneo n’avaient pas intérêt à rouler avec nous, par exemple. Je pense que si nous avions roulé à bloc, nous  nous serions fait contrer dans le final. On a un bon collectif, la forme est là, c’est intéressant. »