Sylvain Georges en mode chrono

Crédit photo Florianne Verne

Crédit photo Florianne Verne

Sylvain Georges l’a annoncé depuis le début de la saison (lire ici), l’objectif en 2016 c’est le Championnat de France du contre-la-montre. Inspiré par le parcours que l’on annonce difficile, le coureur du Team Pro Immo Nicolas Roux a tout misé sur cet objectif. Dans ce contexte, le premier chrono de la saison sur la Boucle de l’Artois (les engagés) est un passage important. "J’ai commencé les intensités depuis trois semaines. Je vois en course que je suis beaucoup mieux. Même si je savais que je n'allais pas être au top en début de saison, c’est toujours rassurant", déclare le récent vainqueur du GP de Vougy à DirectVelo.

VALIDER LES TESTS HIVERNAUX

Le premier chrono de l’année est toujours important pour les spécialistes car c’est le moment de valider les tests hivernaux. "Si j’ai voulu me focaliser sur le chrono, c’est aussi parce que c’est une discipline qui demande beaucoup d’implication. J’ai travaillé avec des ingénieurs, on essaie de tout optimiser. C’est enrichissant de partager avec tous ces experts. Le matériel permet de gagner du temps sans faire d’effort mais il faut s’investir".

Sur les 16,7 km  du chrono, Sylvain Georges testera une nouvelle position mise au point cet hiver. "Il faut trouver le juste milieu entre performance et confort. Il y a toujours une différence entre l’entraînement et la course car l’intensité est encore supérieure. Il faut aussi pouvoir tenir une heure voire un peu plus donc 16,7 km c’est une bonne distance pour la première de l’année".

AUGMENTER LES DISTANCES PROGRESSIVEMENT

Avant la course au maillot tricolore, à Vesoul, Sylvain Georges se testera sur quatre chronos. Il s’entraînera aussi sur circuit et sur piste pour simuler l’effort qu’il devra produire le 23 juin prochain. "En théorie, plus je vais me rapprocher du jour J plus je vais rallonger la durée des intensités. Jusqu’à simuler les 50 ou 55 km. Le but est de me connaître parfaitement pour savoir quand je peux en remettre ou pas, explique-t-il. Je fais deux séances par semaine minimum avec le vélo de chrono. Il faut habituer les muscles pour progresser. Le risque c’est de perdre un peu de mes qualités de grimpeur".

Vainqueur du prologue du Tour d’Eure et Loir en 2015 (manche de la Coupe de France DN1), Sylvain Georges revoit peut-être son objectif à la baisse pour l’Artois. "Le problème c’est que cette course ne m’attire pas du tout, c’est plat et moi ce n’est pas mon truc, avoue Sylvain Georges. Je vise un Top 15. Si ça bordure le samedi et que je pars à 8h sur le dimanche matin, je ne serai pas dans les conditions pour faire un bon temps …"

LIMITER LA CASSE EN COUPE DE FRANCE

"Toute la semaine, j’ai regardé la météo. Ça devrait aller ! Sans le chrono je n’y serai pas allé. J’ai fait une fois la Boucle de l’Artois avec Creusot Cyclisme pour rapporter des points à l’équipe. J’avais fini 29e, se rappelle-t-il. Même si la Coupe de France n’est pas du tout un objectif, on va essayer de marquer nos premiers points. Mais  nous sommes une équipe d’auvergnats, les bordures ce n’est pas notre truc. Si l’on doit choisir un classement, on préfère bien figurer au Challenge BBB-DirectVelo".

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Sylvain GEORGES