CC Nogent-sur-Oise : « Le dimanche ou jamais »

Crédit photo Guy Dagot - www.sudgirondecyclisme.fr

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Le CC Nogent-sur-Oise veut rebondir. Après un zéro pointé au Tour du Lot-et-Garonne, le club picard n'a plus le droit à l'erreur s'il veut conserver une chance d'atteindre son objectif. Selon Nicolas Louis la montée est toujours envisageable à condition de ne pas se manquer au GP de Nogent. Comme il le confie à DirectVelo, le directeur sportif espère "que le va tourner" ce dimanche.

DirectVelo : Comment abordez-vous le GP de Nogent où vous serez à domicile ?
Nicolas Louis : On se doit de marquer des points après l'échec du Lot-et-Garonne. Deux bulles en quatre manches, ce n'est pas du tout ce qu'on attendait au début de la saison. Les gars sont prévenus, ils savent ce qu'ils ont à faire. J'ai prévu de planifier les choses dans le briefing pour éviter la soupe à la grimace. On ne peut pas envisager un mauvais résultat, surtout à la maison. On a besoin d'un brin de réussite, j'espère que le vent va tourner... C'est le dimanche ou jamais pour revenir dans le match.

Dans quel état d'esprit sont les coureurs ?
J'espère qu'ils ne seront pas inhibés parce qu'on est à la maison. J'espère aussi qu'ils pourront faire la course parce que c'est toujours pareil en Coupe de France, on ne sait jamais comment ça va se passer. Globalement tout le monde est présent physiquement. Il y a un beau circuit qui mérite une belle compétition mais sans vent ça risque d'être difficile de sortir. Au vu des dernières sorties, s'il y a une course de mouvements Romain (Bacon) sera certainement à l'avant. Nicolas (Garbet) va être sur ses routes d'entraînement et le circuit va tourner autour de sa maison, donc il sera très motivé. Si on assiste au même scénario que depuis le début de l'année, on essaiera de garder nos pièces maîtresse pour le sprint, notamment Jérémy (Lecroq). 

MOINS BIEN QU'EN 2015

Comment as-tu vécu le début de saison ?
Dans le staff on a été très déçus des zéros pointés au Lot-et-Garonne et à Buxerolles. On ne s'attendait pas à ça parce qu'on a des coureurs rapides, mais ils ont mal géré le final. A Buxerolles, quand je vois qu'on en a encore cinq-six dans le peloton dans la dernière bosse, je me dis qu'on peut en placer deux ou trois dans les 30. Mais lorsque j'apprends après avoir passé la ligne que le premier est 40e, ça me met un coup. Le staff s'est beaucoup remis en questions après la manche, ce sont des moments qu'on n'aime pas vivre. L'objectif s'éloigne. Il n'est pas inatteignable mais l'enchaînement des erreurs nous coûte cher.

Comment expliques-tu les difficultés de l'équipe ?
Le groupe a été perturbé par la perte de Benoît (Daeninck) au Tour de Normandie. Il joue un rôle important dans le collectif, sa présence rassure et évite aux autres de commettre des erreurs. On espérait aussi un rendement supérieur de la part de certains Espoirs 3. Il y a un manque d'expérience général. A Aix, Corentin (Ermenault) a un peu sauvé la baraque mais ça reste limite... Les gars manquent aussi de confiance, ça s'est vu à Buxerolles. 

Le club a-t-il revu ses ambitions à la baisse ?
Non, l'objectif reste le podium. C'est vrai que les premières places sont un peu éloignées mais on doit au moins terminer dans le top 5. J'espère une seconde partie de saison un peu plus prolifique parce qu'on vire avec seulement trois victoires au compteur. C'est moins que l'an dernier à la même époque...

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