Romain Campistrous : « Inimaginable ce matin »
Romain Campistrous s’est montré le plus rapide ce samedi après-midi à l’occasion de la 3e étape du Tour de la Dordogne (Elite Nationale), un contre-la-montre individuel de 14,4 kilomètres entre Creysse et Saint-Sauveur-de-Bergerac. Le coureur du GSC Blagnac-Vélo Sport 31 – qui fêtera ses 24 ans dans une semaine – revient sur ce succès auprès de DirectVelo.
DirectVelo : T’attendais-tu à remporter ce contre-la-montre ?
Romain Campistrous : Alors là, pas du tout ! Je n’avais jamais gagné un contre-la-montre à ce niveau, alors c’était inimaginable ce matin. Je ne suis pas trop mauvais en chrono, mais de là à gagner, il y avait quand même une bonne marche. J’avais reconnu le parcours et cela m’a bien aidé. J’ai également pu profiter des temps intermédiaires d’Alexis Guérin, qui m’étaient donné par mon directeur sportif David Escudé. Quand il m’a dit que j’étais en avance aux intermédiaires, ça m’a donné encore plus de pêche. Je me suis mis à bloc jusqu’à l’arrivée.
Tu te sentais tout de même en bonne condition ?
J’étais arrivé au Championnat de France en bout de course. Mentalement comme physiquement, j’étais usé. Du coup, j’ai coupé pendant 3-4 jours avant de me remettre dedans. J’avais repris la semaine dernière sur une cyclo-sportive. Là, je retrouve de bonnes jambes et ça fait plaisir après une longue période mitigée.
« IL VA FALLOIR ETABLIR UNE STRATEGIE »
Cette victoire te permet également de te replacer au classement général, 2e à 7 secondes du maillot jaune de Paul Ourselin…
Bien sûr, on est venu là pour gagner avec l’équipe. Nous sommes désormais en position idéale. Il va falloir établir une stratégie avec l’ensemble des gars d’ici demain matin. Nous allons faire tout ce que l’on peut pour essayer de détrôner Paul Ourselin.
Ce succès, c’est aussi une belle revanche suite aux problèmes physiques dont tu as souffert cette année (lire ici) ?
Je n’ai jamais perdu le moral. J’ai fait une cinquantaine de séances de home-trainer en 50 jours ! Il a simplement fallu prendre son mal en patience, mais je savais que ça allait finir par payer.