Prix de la Saint-Laurent Espoirs : Les réactions

Crédit photo WWW.VELOFOTOPRO.COM

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Damien Touzé (Franche-Comté) a remporté, ce samedi, le 21e Prix de la Saint-Laurent Espoirs à Montpinchon (Manche), troisième et dernière manche de la Coupe de France Espoirs. Après 150,7 kilomètres de course, il a devancé Benoît Cosnefroy (Rhône-Alpes) et Vadim Deslandes (Poitou-Charentes). Damien Touzé succède à Baptiste Constantin (Poitou-Charentes) au palmarès.
Camille Guérin (Bretagne) remporte quant à lui la Coupe de France Espoirs 2016. Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo après l'arrivée.

Damien Touzé (Franche-Comté)
Vainqueur du Prix de la Saint-Laurent Espoirs
« Ce succès représente des mois de travail. Gagner à Montpinchon, en Normandie, est vraiment quelque chose qui me tenait à coeur. C'est magnifique. J'ai couru ici dans tous les catégories d'âge. Je suis fier de cette victoire, d'autant que je ne l'ai pas volée. J'ai fait toute la course à l'avant. C'était un circuit difficile, avec de la chaleur.
Dans le final, je ne pointais personne en particulier, en vue du sprint. Je m'étais dit que c'était un sprint qui allait se faire à la pédale. A 500m de l'arrivée, nous étions tous de front, sur toute la largeur de la route. J'ai finalement lancé aux 200m. Quand je me suis retourné 100 mètres plus loin, il n'y avait plus personne dans ma roue. Cette victoire prouve en tout cas que je suis un coureur complet. Tout le monde me décrit comme un sprinteur, mais je peux aussi gagner sur des arrivées en bosse.
J'ai actuellement un programme très chargé. Je sors du Tour Alsace, ce qui m'a sans doute donné de la force en courant plusieurs jours en Classe 2, même si j'y ai également laissé pas mal de forces. J'espère pouvoir tenir cette forme le plus longtemps possible, d'abord pour le Championnat de France Espoirs de Civaux, puis pour le Tour du Poitou-Charentes, où je porterai les couleurs d'HP BTP-Auber 93. Je ne pourrai pas me permettre d'être moyen, alors il va falloir continuer d'être au top. » 

Benoit Cosnefroy (Rhône-Alpes)
2ème
« Finir deuxième devant mes supporters est un bon résultat. J'étais quand même venu pour gagner, mais après les deux premiers tours, je me suis dit que ça allait être compliqué. Il y a eu beaucoup de marquage aujourd'hui (samedi).
Je ne voulais pas lancer le sprint de trop loin, car je n'avais pas totalement récupéré des efforts effectués le tour précédent. J'ai attendu le plus longtemps possible. Le fait que le sprint ne se soit lancé que très tard m'a sans doute permis de prendre cette deuxième place. Si c'était parti de plus loin, je me serais sans doute complètement écrasé. Lorsque Damien (Touzé) a lancé, j'étais dans sa roue. C'est lui qui me semblait le plus frais dans le final. Mais je n'ai rien pu faire. Je n'ai même pas pu remonter jusqu'à son pédalier, il était simplement le plus fort. Je n'étais plus frais du tout, mais après avoir fait tant d'efforts pour rentrer sur la tête de course, il fallait quand même tout donner.
Je vais maintenant disputer Montpinchon Elites, puis je pourrai souffler une semaine avant de disputer le Tour du Limousin avec AG2R-La Mondiale. Viendra ensuite le Championnat de France de Civaux. Il y aura surement encore beaucoup de marquage là-bas. J'espère gagner. »

Vadim Deslandes (Poitou-Charentes)
3ème
« J'avais coché cette course dès cet hiver. J'ai bien couru, sur une épreuve qui est partie très vite. J'étais en bonne condition, puisque j'avais notamment terminé 4ème de Vassivière-Feytiat et 9e de la Route d'Or à Civray ces derniers jours. Tout s'est bien déroulé aujourd'hui (samedi). J'avais déjà disputé cette course quatre ou cinq fois, en Elite, en Espoirs et même déjà en Juniors. J'aime bien ce circuit. Il ne faut jamais être à contre-temps sur ce type de courses, sinon c'est dur de rentrer et de faire des efforts sans le payer derrière. C'est bien de voir que les attaquants ont été récompensés, car c'est rarement le cas.
Je ne comptais pas forcément arriver au sprint. Je pensais attaquer dans le dernier tour de circuit, mais avec ce vent, c'était impossible. J'aurais lâché trop de cartouches. Du coup, il apparaissait évident qu'on allait se disputer la victoire au sprint. Il ne fallait pas lancer avant les 150 derniers mètres pour ne pas s'écraser. J'ai lancé en même temps que Touzé et Cosnefroy, mais ils sont plus explosifs que moi. Je n'ai pas de regrets.
Je vais maintenant enchainer avec plusieurs courses d'un jour, avant le Championnat de France. » 

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