Paris-Roubaix espoirs : Les réactions
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Coen Vermeltfoort (Rabobank Continental), vainqueur de Paris-Roubaix espoirs : « Je suis évidemment très heureux. C'est ma 6e victoire de la saison. Je suis en forme depuis un mois J'avais de super jambes dans le final. J'ai essayé une première fois de sortir tout seul et finalement on a tout misé sur le sprint. Jetse Bol a roulé très fort dans le final pour moi. Quand nous sommes arrivés sur le vélodrome, j'étais un peu inquiet car je n'ai aucune expérience de ce genre d'endroit. Je me suis fait surprendre (NDLR : par Clinton Avery) mais j'ai réussi à passer dans les derniers mètres. »
Piet Kuijs (Directeur sportif de Rabobank) : « Vermeltfoort a gagné le Tour de Drenthe qui emprunte des secteurs pavés, je savais donc qu'il serait en forme aujourd'hui. Je comptais plus sur Van der Velde mais il n'avait pas le moral pour gagner et il a trop attendu. Dans le final, il fallait y aller ! C'est une très belle victoire pour notre équipe. Nous avons fait du bon travail. D'ailleurs, nos six coureurs pouvaient gagner. »
Laurent Beuret (Equipe nationale de Suisse), 3e : « Je suis partagé entre la satisfaction de m'être senti très bien alors que je n'ai plus fait de vraies courses depuis le mois de mars, et la déception d'avoir couru comme un cadet. Il faut que je retourne à l'école de cyclisme ! J'ai beaucoup trop attaqué avant le premier secteur parce que je voulais suivre « Smotokulis » et également après le 4ème secteur. J'ai aussi chuté et je me suis retrouvé la tête dans une flaque de boue. J'ai roulé tout seul ensuite. J'ai lancé le sprint dans l'échappée à 300 m, je voulais surprendre Vermeltfoort mais je me suis fait passer à 50 m de la ligne. Sans mes efforts inutiles, je pouvais terminer mieux classé. »
Gatis Smukulis (VC La Pomme Marseille), 13e : « Aujourd'hui nous avons joué de malchance. J'ai chuté dans le 2e secteur. Surtout, j'ai eu un problème mécanique dans le final. Ce n'était pas mon jour. J'avais beaucoup préparé cette course, donc je devrais être déçu mais quand je vois que l'échappée arrive à huit sur le vélodrome, je sais que je n'aurais pas pu m'imposer. »