Trois questions à Clément Koretzky
Adepte du VTT et vice-champion de France de cyclo-cross, Clément Koretzky (Comité de Provence) est un des outsiders de la prochaine Classique des Alpes juniors, disputée samedi entre Chambéry et la Féclaz. Surtout que la forme est là comme l’atteste le prix du meilleur grimpeur, du plus combatif et sa 15e place au classement final sur le Tour du pays de Vaud.
Directvélo : Avec quel objectif vas-tu te rendre sur la Classique des Alpes ?
Clément Koretzky : En ce moment les jambes reviennent, depuis le début de l'année, je n'ai pas eu trop de réussite mais les sensations commencent à revenir et la confiance avec, je viens d’atteindre mon poids de forme. Tout cela explique ma "sur motivation" pour la Classique des Alpes qui est devenu depuis peu un de mes derniers objectifs pour cette fin de saison, ma saison s'arrêtant fin juillet, car je passe le bac (S) en septembre. J'aimerai briller sur cette course avec un podium, car c'est une course pour les grimpeurs et je pense la plus dure course de vélo pour les juniors sur un jour en France. Je ne connais pas trop les meilleurs juniors au vélo de route, mais d’après les informations que j’ai eu je pense que Thibaut Pinot et Etienne Fedrigo, font partie des coureurs les plus aptes à remporter cette épreuve.
Peut-on te considérer comme un grimpeur ?
En junior, je ne pense pas que l'on puisse s'affirmer grimpeur, rouleur... il faut marcher partout, mais j’avoue que lorsque la route s’élève j’y prends beaucoup plus de plaisir. Je ne pense encore que j'ai beaucoup à apprendre tactiquement, mais au fur et à mesure des grosses courses que je fais avec mon club (VC La Pomme Marseille), je progresse... le vainqueur de la Classique des Alpes ne sera pas forcement le meilleur tacticien, donc malgré quelques lacunes tactiques, je pense avoir une chance de briller.
Quelle est ton expérience sur les courses montagneuses ?
A ce jour, j'ai peu d'expérience des épreuves montagneuses tel que la Classique des Alpes ! Mais cette année, j'ai fait des courses à étapes comme le Tour de Toscane et le Tour du pays de Vaud (Suisse) où j’ai pris le maillot du meilleur grimpeur ainsi que le prix de la combativité. Des coureurs qui ont débuté par le VTT, comme on a pu le voir avec Rémy di Grégorio, Cadel Evans ou encore Rémi Pauriol, peuvent acquérir un bon niveau en route, ceci n’est pas forcément un handicap. Les meilleurs vététistes peuvent rivaliser sur ce genre d’épreuves.
La Classique des Alpes juniors sera à suivre en direct intégral sur directvelo.com.