David Escudé a passé la main à la tête de l’équipe DN1 du GSC Blagnac Vélo Sport 31. Le directeur sportif était mis à disposition de son club par la mairie de Blagnac pour occuper ce poste. "J’ai su au cours de l’année que j’étais rappelé donc ça m’a laissé le temps de réfléchir à une formation et à une reconversion sans un arrêt brutal", déclare-t-il à DirectVelo.

« J'AURAI UN CHOC QUAND L'EQUIPE PARTIRA »

Il a trouvé un service à sa main en travaillant à la salle de spectacle de Blagnac où il a retrouvé un ancien du GSC : Hervé Doueil -notamment vainqueur du GP d’ouverture Pierre Pinel à Montastruc dans les années 1980. "Ça fait du bien de pouvoir continuer à parler vélo de temps en temps ! Pour l'instant, je découvre une activité qui me plait et je dois vraiment remercier la ville de Blagnac qui m’a permis de faire de ma passion un métier. Et ce club qui est devenu une deuxième famille".

Ces dernières semaines, David Escudé est resté aux côtés de son successeur, son ancien coureur, Sylvain Blanquefort. "On a travaillé ensemble donc je suis resté dans le coup. Je ne réalise pas encore que c’est fini. Je pense que j’aurai un choc quand l’équipe partira en stage et les courses commenceront. Ceci dit, je compte bien rester en contact", assure celui qui a d’ailleurs déjà repris sa licence pour 2017.

« J’AI PRIS UN PLAISIR FOU »

Si l’aventure se termine pour David Escudé, elle est en tout cas bien lancée pour son club qui s’est fait une place en DN1 ces deux dernières saisons. "Je tenais à laisser le club dans une bonne position et je pense qu’il n’y a pas de raisons pour que la bonne dynamique ne continue pas. Je ne suis pas inquiet pour l’équipe et pour Sylvain. Peut-être même que le changement peut apporter à des coureurs qui travaillaient avec moi depuis plusieurs saisons", espère-t-il.

"J’emporte avec moi des tonnes d’anecdotes et de souvenirs. Mais je garderai surtout en tête toutes les rencontres que ce soit avec les membres du staff ou des coureurs passés par le club". Tout ce beau monde s’est d’ailleurs retrouvé à Bayonne pour un dîner surprise en l’honneur du directeur sportif. "J’ai pris un plaisir fou pendant ces années. Si je devais sortir une année, ce serait 2014 avec la montée en DN1. Je pense que c’est ce qui a donné l’élan au club".

Une page se tourne mais il ne sera jamais loin de ses troupes en 2017. "Il est même possible que je passe les voir sur l’Essor Basque", prévient-il.